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| Hurricane abattu par un Me-109 : en théorie, c'était facile... |
... de toute manière, quand bien-même la Luftwaffe réussirait-elle à paralyser les ports du Sud de l'Angleterre et à interdire tout trafic maritime dans La Manche, les Britanniques seraient encore en mesure de décharger les cargos dans tous les ports situés plus au Nord, donc hors de portée des bombardiers, puis d'en acheminer leur précieuse cargaison vers le Sud, et en particulier vers Londres, par le chemin de fer.
Ce pourquoi, après ce prélude au résultat militaire fort décevant mais qui a au moins eu le mérite d'entraîner les équipages, décide-t-on, début août, de s'en prendre directement aux aérodromes du Sud.
En annihilant ces derniers, et en détruisant, au sol ou en l'air, les appareils britanniques qui y sont stationnés, on pourra ainsi sinon terrasser définitivement la Royal Air Force, du moins la rendre incapable de s'opposer à un futur débarquement.
Même considéré rétrospectivement, ce changement de cap est parfaitement logique, mais sa réussite éventuelle dépend hélas des mêmes appareils, et en particulier des mêmes chasseurs, à l'autonomie bien trop faible, qui, en cas de rencontre avec leurs adversaires britanniques, ne pourront évoluer que quelques minutes à vitesse de combat avant de devoir, quoi qu'il advienne, rompre l'engagement et s'en retourner à leur base,... sous peine de tomber en panne d'essence !
Une fois encore, les responsables allemands, Goering en tête, sont néanmoins confiants : "en quatre jours", estiment-ils, on pourra clouer les Anglais au sol, puis s'en prendre en toute impunité à divers objectifs militaires ou civils du Sud de l'Angleterre, avant de soutenir le débarquement proprement dit.
Incapables de s'opposer à celui-ci, privés de leurs armements lourds, pour l'essentiel abandonnés en France, et bombardés au coeur-même de leurs villes, les Britanniques, démoralisés, n'auront plus alors qu'à capituler face à la toute-puissance du Reich millénaire...
Ce pourquoi, après ce prélude au résultat militaire fort décevant mais qui a au moins eu le mérite d'entraîner les équipages, décide-t-on, début août, de s'en prendre directement aux aérodromes du Sud.
En annihilant ces derniers, et en détruisant, au sol ou en l'air, les appareils britanniques qui y sont stationnés, on pourra ainsi sinon terrasser définitivement la Royal Air Force, du moins la rendre incapable de s'opposer à un futur débarquement.
Même considéré rétrospectivement, ce changement de cap est parfaitement logique, mais sa réussite éventuelle dépend hélas des mêmes appareils, et en particulier des mêmes chasseurs, à l'autonomie bien trop faible, qui, en cas de rencontre avec leurs adversaires britanniques, ne pourront évoluer que quelques minutes à vitesse de combat avant de devoir, quoi qu'il advienne, rompre l'engagement et s'en retourner à leur base,... sous peine de tomber en panne d'essence !
Une fois encore, les responsables allemands, Goering en tête, sont néanmoins confiants : "en quatre jours", estiment-ils, on pourra clouer les Anglais au sol, puis s'en prendre en toute impunité à divers objectifs militaires ou civils du Sud de l'Angleterre, avant de soutenir le débarquement proprement dit.
Incapables de s'opposer à celui-ci, privés de leurs armements lourds, pour l'essentiel abandonnés en France, et bombardés au coeur-même de leurs villes, les Britanniques, démoralisés, n'auront plus alors qu'à capituler face à la toute-puissance du Reich millénaire...
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