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Le Junkers 87 : efficace, précis... mais vulnérable et très limité en autonomie |
... en pratique, les résultats de cette première phase de la Bataille d'Angleterre se révèlent donc fort décevants pour les Allemands qui, limités par la trop faible allonge de leurs bombardiers moyens, et la vulnérabilité de ceux-ci face à la chasse britannique, peuvent uniquement cibler les ports du Sud de l'Angleterre, sans pour autant être en mesure d'y provoquer de gros dégâts.
Et le constat est encore plus amer au niveau du trafic maritime ennemi !
A leur profonde consternation, les pilotes des bimoteurs allemands, qui se sont pourtant distingués en Espagne d'abord, en Pologne et en France ensuite, découvrent en effet qu'il est bien plus difficile de repérer puis de bombarder avec succès un navire évoluant en mer - fut-ce sur une mer aussi étroite que La Manche - que de s'en prendre à des immeubles, des tanks, ou des concentrations de troupes au sol.
Toucher un cargo, c-à-d un navire de relativement faible dimension, avec un bimoteur conçu pour le bombardement horizontal de moyenne altitude n'est pas une mince affaire, ce que l'Américain Billy Mitchell avait déjà constaté lors de ces essais des années 1920.
Encore Mitchel et ses hommes avaient-ils pu opérer en toute quiétude, au-dessus de navires non seulement désarmés, mais carrément à l'ancre (!), et avec des biplans qui, malgré tous leurs défauts, avaient au moins l'avantage de permettre une approche très lente, donc offrant les meilleures chances de succès.
Faute de torpilles embarquées, de roquettes ou de missiles air-mer, qui n'apparaitront les unes et les autres que bien plus tard dans la guerre, la meilleure arme dont dispose la Luftwaffe en cet été de 1940 est donc encore le monomoteur Stuka de bombardement en piqué, une machine de mort certes très précise, mais malheureusement encore plus limitée en autonomie, et encore plus vulnérable face à la chasse britannique...
Et le constat est encore plus amer au niveau du trafic maritime ennemi !
A leur profonde consternation, les pilotes des bimoteurs allemands, qui se sont pourtant distingués en Espagne d'abord, en Pologne et en France ensuite, découvrent en effet qu'il est bien plus difficile de repérer puis de bombarder avec succès un navire évoluant en mer - fut-ce sur une mer aussi étroite que La Manche - que de s'en prendre à des immeubles, des tanks, ou des concentrations de troupes au sol.
Toucher un cargo, c-à-d un navire de relativement faible dimension, avec un bimoteur conçu pour le bombardement horizontal de moyenne altitude n'est pas une mince affaire, ce que l'Américain Billy Mitchell avait déjà constaté lors de ces essais des années 1920.
Encore Mitchel et ses hommes avaient-ils pu opérer en toute quiétude, au-dessus de navires non seulement désarmés, mais carrément à l'ancre (!), et avec des biplans qui, malgré tous leurs défauts, avaient au moins l'avantage de permettre une approche très lente, donc offrant les meilleures chances de succès.
Faute de torpilles embarquées, de roquettes ou de missiles air-mer, qui n'apparaitront les unes et les autres que bien plus tard dans la guerre, la meilleure arme dont dispose la Luftwaffe en cet été de 1940 est donc encore le monomoteur Stuka de bombardement en piqué, une machine de mort certes très précise, mais malheureusement encore plus limitée en autonomie, et encore plus vulnérable face à la chasse britannique...
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