... car à la stupéfaction des Allemands, les Britanniques, après le retour du convoi RA53, le 14 mars, ont en effet décidé de ne plus lancer de nouveaux convois sur l'Arctique avant l'automne suivant !
Et alors que cette décision avait suscité un violent courroux des Soviétiques, et de Joseph Staline, l'année précédente, ceux-ci se contentent maintenant d'en prendre bonne note et d'acquiescer !
Plusieurs raisons expliquent en fait ce formidable revirement que chacun, et Churchill en premier (!), jugeait jusque-là inconcevable,... à commencer bien sûr par la victoire décisive des Soviétiques à Stalingrad.
Sachant que son pays n'est désormais plus menacé d'anéantissement, et s'apprête même à passer à la contre-offensive, Joseph Staline est plus accommodant qu'autrefois,... et également moins dépendant pour l'emporter d'une aide occidentale qui, du reste, lui parvient aujourd'hui bien davantage depuis l'Iran, par le "Corridor perse", et depuis la côte ouest américaine, par la "Voie Pacifique", que depuis l'Islande et la Grande-Bretagne, par la "Voie arctique".
Et avec une Russie désormais hors de danger, de solides "itinéraires bis" passant par l'Iran et le Pacifique, et toujours la possibilité d'envoyer de temps à autres des navires isolés jusqu'en URSS à partir de l'Islande, à quoi bon s'obstiner à lancer dans l'Arctique des convois entiers qui, en été, donc dans de bonnes conditions de visibilité, sont condamnés - comme l'ont d'ailleurs démontré les PQ17 et -18 - à subir de lourdes pertes, quel que soit le nombre d'escorteurs qu'on leur alloue ?
Et alors que cette décision avait suscité un violent courroux des Soviétiques, et de Joseph Staline, l'année précédente, ceux-ci se contentent maintenant d'en prendre bonne note et d'acquiescer !
Plusieurs raisons expliquent en fait ce formidable revirement que chacun, et Churchill en premier (!), jugeait jusque-là inconcevable,... à commencer bien sûr par la victoire décisive des Soviétiques à Stalingrad.
Sachant que son pays n'est désormais plus menacé d'anéantissement, et s'apprête même à passer à la contre-offensive, Joseph Staline est plus accommodant qu'autrefois,... et également moins dépendant pour l'emporter d'une aide occidentale qui, du reste, lui parvient aujourd'hui bien davantage depuis l'Iran, par le "Corridor perse", et depuis la côte ouest américaine, par la "Voie Pacifique", que depuis l'Islande et la Grande-Bretagne, par la "Voie arctique".
Et avec une Russie désormais hors de danger, de solides "itinéraires bis" passant par l'Iran et le Pacifique, et toujours la possibilité d'envoyer de temps à autres des navires isolés jusqu'en URSS à partir de l'Islande, à quoi bon s'obstiner à lancer dans l'Arctique des convois entiers qui, en été, donc dans de bonnes conditions de visibilité, sont condamnés - comme l'ont d'ailleurs démontré les PQ17 et -18 - à subir de lourdes pertes, quel que soit le nombre d'escorteurs qu'on leur alloue ?

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