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| Grenadage d'un U-boot dans l'Atlantique : un chasseur souvent chassé |
... et les dits escorteurs sont de surcroit plus que jamais requis dans l'Atlantique, où les combats ont atteint leur paroxysme !
En novembre 1942, les U-Boot ont en effet envoyé pas moins de 800 000 tonnes de navires alliés par le fond, record absolu de toute la guerre.
Et pour Churchill, maintenir le cordon ombilical qui relie en permanence la Grande-Bretagne aux États-Unis, et qui permet à la première de continuer la guerre et à la seconde de bientôt la mener en Europe, l'emporte de loin sur toute autre considération politique, et aussi sur la volonté - légitime - de garantir la présence de l'URSS, et de Staline, au sein de l'alliance occidentale !
En conséquence, les nombreux destroyers, frégates, corvettes et autres dragueurs de mines qui auraient inévitablement été requis pour escorter les convois arctiques au cœur du printemps et de l'été vont être mutés en catastrophe dans l'Atlantique, pour maintenir le cordon et faire cesser l'hémorragie.
Et cette stratégie, alliée à la généralisation des porte-avions d'escorte, à l'introduction de quadrimoteurs Liberator capables de repérer et d'attaquer les U-boot très loin en mer, et à diverses innovations techniques, comme des radars centimétriques plus performants, va finir par s'avérer payante !
En novembre 1942, les U-Boot ont en effet envoyé pas moins de 800 000 tonnes de navires alliés par le fond, record absolu de toute la guerre.
Et pour Churchill, maintenir le cordon ombilical qui relie en permanence la Grande-Bretagne aux États-Unis, et qui permet à la première de continuer la guerre et à la seconde de bientôt la mener en Europe, l'emporte de loin sur toute autre considération politique, et aussi sur la volonté - légitime - de garantir la présence de l'URSS, et de Staline, au sein de l'alliance occidentale !
En conséquence, les nombreux destroyers, frégates, corvettes et autres dragueurs de mines qui auraient inévitablement été requis pour escorter les convois arctiques au cœur du printemps et de l'été vont être mutés en catastrophe dans l'Atlantique, pour maintenir le cordon et faire cesser l'hémorragie.
Et cette stratégie, alliée à la généralisation des porte-avions d'escorte, à l'introduction de quadrimoteurs Liberator capables de repérer et d'attaquer les U-boot très loin en mer, et à diverses innovations techniques, comme des radars centimétriques plus performants, va finir par s'avérer payante !
En mai, ce "Black May" de 1943, que l'on considérera, plus tard, comme le véritable tournant de la "Bataille de l'Atlantique", les 118 (!) U-boot présents en mer à un moment ou un autre, vont certes s'adjuger 58 navires et 300 000 tonnes de plus... mais en perdant néanmoins une quarantaine des leurs dans l'aventure (!), forçant dès lors Dönitz à retirer à son tour ses sous-marins de l'Atlantique Nord jusqu'à l'automne
Mais ceci est une autre Histoire...

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