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Le Lützow (ex Deutschland), en mer |
... Mer de Barents, 31 décembre 1942, 05h30
Car pour le bouillant Kummetz, refuser le combat "contre un ennemi de force égale" pose d'autant plus problème que Regenbogen implique déjà... de scinder en deux les maigres forces dont il dispose !
Regenbogen est en effet en action en tenaille : la première branche, menée par Kummetz lui-même avec le Hipper, doit remonter vers le nord, puis abattre à l'est vers la dernière position connue du convoi.
En apercevant le Hipper, les destroyers britanniques devraient alors - en bonne logique militaire - se porter à leur rencontre et se sacrifier afin de couvrir la retraite des cargos,... lesquels, sans le savoir, se précipiteront ainsi vers la deuxième branche de la tenaille, le Lützow du capitaine Rudolf Stange, demeuré quelques dizaines de kilomètres en arrière.
A 05h30, le "groupe Hipper" (l'Admiral Hipper et trois destroyers) se sépare donc du "groupe Lützow" (composé du Lützow et de trois autres destroyers) et s'éloigne vers le nord.
Au moment d'abattre à l'est, à 08h00, les deux groupes sont maintenant distants de plus de 100 km, ce qui est sans doute parfait sur une carte d'État-major mais pose néanmoins un grave inconvénient sur mer et dans l'hiver arctique puisque, totalement invisibles l'un de l'autre, et soumis au silence radio absolu, le Hipper et le Lützow n'auront aucun moyen de coordonner leur attaque, ni même de s'échanger la moindre information sur le bon ou le mauvais déroulement de celle-ci...
Car pour le bouillant Kummetz, refuser le combat "contre un ennemi de force égale" pose d'autant plus problème que Regenbogen implique déjà... de scinder en deux les maigres forces dont il dispose !
Regenbogen est en effet en action en tenaille : la première branche, menée par Kummetz lui-même avec le Hipper, doit remonter vers le nord, puis abattre à l'est vers la dernière position connue du convoi.
En apercevant le Hipper, les destroyers britanniques devraient alors - en bonne logique militaire - se porter à leur rencontre et se sacrifier afin de couvrir la retraite des cargos,... lesquels, sans le savoir, se précipiteront ainsi vers la deuxième branche de la tenaille, le Lützow du capitaine Rudolf Stange, demeuré quelques dizaines de kilomètres en arrière.
A 05h30, le "groupe Hipper" (l'Admiral Hipper et trois destroyers) se sépare donc du "groupe Lützow" (composé du Lützow et de trois autres destroyers) et s'éloigne vers le nord.
Au moment d'abattre à l'est, à 08h00, les deux groupes sont maintenant distants de plus de 100 km, ce qui est sans doute parfait sur une carte d'État-major mais pose néanmoins un grave inconvénient sur mer et dans l'hiver arctique puisque, totalement invisibles l'un de l'autre, et soumis au silence radio absolu, le Hipper et le Lützow n'auront aucun moyen de coordonner leur attaque, ni même de s'échanger la moindre information sur le bon ou le mauvais déroulement de celle-ci...
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