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Le Hipper et le Lützow, appareillant de Norvège à la rencontre du JW51B |
... car en Norvège, en cette toute fin de 1942, l'Allemagne ne peut plus compter que sur une dizaine de sous-marins, une grosse centaine de bombardiers-torpilleurs Junkers 88 et Heinkel 111,...ainsi que sur une flotte de surface qui, si l'on excepte le Tirpitz, plus que jamais condamné à demeurer dans son fjord, se limite en pratique le Panzerschiff Lützow (1), au croiseur lourd Admiral Hipper, au croiseur léger Köln, et à une demi-douzaine de grands destroyers qui, une fois de plus tapis dans l’Altenfjord, n’attendent que l’ordre d’appareillage.
En prévision de l'arrivée d'un nouveau convoi, la Kriegsmarine a en effet élaboré un nouveau plan, Regenbogen ("arc-en-ciel"), dont le moins qu'on puisse en dire est qu'il ne brille pas par son originalité tant il ressemble à s'y méprendre à une version réduite - pour cause d'absence du Tirpitz - aux Rösselsprung et Doppelschlag des mois précédents... dont chacun a pu apprécier la totale inefficacité !
Schématiquement, et toujours avec la collaboration forcée d’une Luftwaffe avant tout désireuse de tirer son épingle du jeu sans tenir compte des marins (!), la Kriegsmarine va donc tendre un barrage de sous-marins au large de l’Île de l'Ours, point de passage obligé pour entrer en Mer de Barents.
Sitôt le convoi repéré, par des avions ou des sous-marins, la flotte de surface, stationnée dans l’Altenfjord, prendra la mer et, tout en repoussant les navires d’escorte britanniques, détruira tous les cargos qui se trouveront à sa portée,... avant de battre elle-même en retraite afin d’échapper aux cuirassés et croiseurs que la Royal Navy ne va évidemment pas manquer d’envoyer à la rescousse du convoi.
Voilà pour la théorie.
Mais en pratique, et sans même parler des sempiternelles réticences du Führer à exposer ses rares, et ô combien précieux navires de surface, l’affaire ne s’annonce pas sous les meilleurs augures...
(1) le 23 octobre 1942 le Panzerschiff Admiral Scheer était rentré en Allemagne pour entretien et réparations. Sa place en Norvège avait alors été reprise par son jumeau Lützow qui, après trois mois de réparations et de tests suite à son échouage du 3 juillet, était arrivé à Narvik le 12 novembre.
En prévision de l'arrivée d'un nouveau convoi, la Kriegsmarine a en effet élaboré un nouveau plan, Regenbogen ("arc-en-ciel"), dont le moins qu'on puisse en dire est qu'il ne brille pas par son originalité tant il ressemble à s'y méprendre à une version réduite - pour cause d'absence du Tirpitz - aux Rösselsprung et Doppelschlag des mois précédents... dont chacun a pu apprécier la totale inefficacité !
Schématiquement, et toujours avec la collaboration forcée d’une Luftwaffe avant tout désireuse de tirer son épingle du jeu sans tenir compte des marins (!), la Kriegsmarine va donc tendre un barrage de sous-marins au large de l’Île de l'Ours, point de passage obligé pour entrer en Mer de Barents.
Sitôt le convoi repéré, par des avions ou des sous-marins, la flotte de surface, stationnée dans l’Altenfjord, prendra la mer et, tout en repoussant les navires d’escorte britanniques, détruira tous les cargos qui se trouveront à sa portée,... avant de battre elle-même en retraite afin d’échapper aux cuirassés et croiseurs que la Royal Navy ne va évidemment pas manquer d’envoyer à la rescousse du convoi.
Voilà pour la théorie.
Mais en pratique, et sans même parler des sempiternelles réticences du Führer à exposer ses rares, et ô combien précieux navires de surface, l’affaire ne s’annonce pas sous les meilleurs augures...
(1) le 23 octobre 1942 le Panzerschiff Admiral Scheer était rentré en Allemagne pour entretien et réparations. Sa place en Norvège avait alors été reprise par son jumeau Lützow qui, après trois mois de réparations et de tests suite à son échouage du 3 juillet, était arrivé à Narvik le 12 novembre.
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