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| Le Köln, dans le Faettenfjord. Notez, devant lui, les bouées qui simulent un navire de guerre |
... en prévision du passage du PQ18, la Kriegsmarine a donc élaboré un plan, Doppelschlag, c-à-d "Coup double", qui, à l'absence du Tirpitz et à quelques détails mineurs-près, ressemble comme deux gouttes d'eau à Rösselsprung, puisqu'il s'agit, une fois de plus, d'utiliser avions et sous-marins pour détecter l'appareillage et la composition du convoi, d'en suivre fidèlement les déplacements puis, mais uniquement si le contexte s'avère favorable (!), de lancer contre lui les grands navires de surface qui auront préalablement rejoints leur base avancée de l'Altenfjord.
Reste que même en l'absence du si précieux Tirpitz,Hitler est loin d'être enclin à accepter le risque de perdre l'un ou l'autre de ces bâtiments dans l'aventure, ce qui, avant-même l'appareillage du PQ18, fait déjà planer de sérieux doutes sur la possibilité-même de lancer Doppelschlag !
Début 1942, Hitler a pourtant personnellement affirmé que "tout navire de surface allemand qui ne se trouverait pas en Norvège ne serait pas à sa place !", mais à présent qu'aux éclopés-près (1), les dits navires se trouvent tous en Norvège, le Führer a moins envie que jamais de les utiliser au combat !
Or il s'agit-là, rappelons-le, d'un cercle parfaitement vicieux car si, dans leurs fjords respectifs, ces grands navires sont relativement bien protégés des dangers du monde extérieur, ils n'en continuent pas moins de se détériorer jour après jour et de perdre, en même temps que leurs équipages, leur efficacité opérationnelle...
... donc toute chance de remporter un jour un succès quelconque, fut-ce contre vulgaires cargos sans défense.
(1) en septembre 1942, le Panzerschiff Lützow, victime de son échouage du 03 juillet, se trouve encore en réparations, de même que le croiseur lourd Prinz Eugen, torpillé en février, et le croiseur de bataille Scharnhorst, qui peine toujours à se remettre des dégâts contractés lors de sa traversée de la Manche, en février, de même son jumeau Gneisenau, très gravement endommagé après un bombardement sur Kiel.
Reste que même en l'absence du si précieux Tirpitz,Hitler est loin d'être enclin à accepter le risque de perdre l'un ou l'autre de ces bâtiments dans l'aventure, ce qui, avant-même l'appareillage du PQ18, fait déjà planer de sérieux doutes sur la possibilité-même de lancer Doppelschlag !
Début 1942, Hitler a pourtant personnellement affirmé que "tout navire de surface allemand qui ne se trouverait pas en Norvège ne serait pas à sa place !", mais à présent qu'aux éclopés-près (1), les dits navires se trouvent tous en Norvège, le Führer a moins envie que jamais de les utiliser au combat !
Or il s'agit-là, rappelons-le, d'un cercle parfaitement vicieux car si, dans leurs fjords respectifs, ces grands navires sont relativement bien protégés des dangers du monde extérieur, ils n'en continuent pas moins de se détériorer jour après jour et de perdre, en même temps que leurs équipages, leur efficacité opérationnelle...
... donc toute chance de remporter un jour un succès quelconque, fut-ce contre vulgaires cargos sans défense.
(1) en septembre 1942, le Panzerschiff Lützow, victime de son échouage du 03 juillet, se trouve encore en réparations, de même que le croiseur lourd Prinz Eugen, torpillé en février, et le croiseur de bataille Scharnhorst, qui peine toujours à se remettre des dégâts contractés lors de sa traversée de la Manche, en février, de même son jumeau Gneisenau, très gravement endommagé après un bombardement sur Kiel.

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