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| L'Avenger, début 1942, juste avant sa livraison à la Royal Navy |
... Loch Ewe (Écosse), 02 septembre 1942
Le 02 septembre, le PQ18 appareille non pas d'Islande, mais bien directement d'Écosse, ce qui, en pratique, ne change cependant rien puisque la géographie étant ce qu'elle, il va de toute manière inévitablement se retrouver au large de l'Islande, où il sera du reste rejoint en mer par un autre petit convoi d'une demi-douzaine de cargos parti depuis l'Islande, et qui l'accompagnera jusqu'à Arkhangelsk.
Au total, le PQ18 compte une quarantaine de navires de commerce - c'est un record - ainsi que plusieurs pétroliers-ravitailleurs et un navire de sauvetage, qui, comme à l'accoutumée, sont entourés et protégés par une quinzaine de destroyers, corvettes, dragueurs de mines et chalutiers armés constituant son escorte rapprochée.
A quelques encablures, on trouve aussi le porte-avions d'escorte Avenger, lui-même flanqué de deux destroyers, et enfin, et hors de vue, les destroyers du "Fighting Destroyer Escort group", les croiseurs et destroyers de la force de couverture rapprochée, et les deux cuirassés, le croiseur et les destroyers de la couverture éloignée
Pour l'Arctique, c'est un convoi impressionnant, qui ne le cède en rien au PQ17 de sinistre mémoire, mais c'est aussi, et malheureusement, un convoi qui commence bien mal puisqu'il plonge immédiatement dans la tempête, qui occasionne divers dégâts aux bâtiments, et sème carrément le chaos sur l'Avenger
"Dans le hangar, les avions étaient retenus au bout des ailes et à la queue avec des élingues en acier qui s'avérèrent complètement inutiles. En quelques minutes, ils se sont tous détachés et se sont écrasés les uns contre les autres et contre les côtés du hangar.
Se tenant difficilement sur leurs pieds, les marins avaient commencé à sécuriser les avions avec des cordes lorsqu'un bruit de roulement et d'écrasement dans le puits d'ascenseur leur apprit qu'une quantité de bombes de 500 livres, toutes amorcées, étaient également occupées à dégringoler. "Nous avons finalement sécurisé les bombes en étalant des duffle-coats avec des attaches de corde et lorsqu'une bombe roulait sur les manteaux, nous les sécurisions avec les attaches. Dieu seul sait comment nous l'avons fait, mais nous l'avons fait" (1)
(1) Woodman, op cit, page 320
Le 02 septembre, le PQ18 appareille non pas d'Islande, mais bien directement d'Écosse, ce qui, en pratique, ne change cependant rien puisque la géographie étant ce qu'elle, il va de toute manière inévitablement se retrouver au large de l'Islande, où il sera du reste rejoint en mer par un autre petit convoi d'une demi-douzaine de cargos parti depuis l'Islande, et qui l'accompagnera jusqu'à Arkhangelsk.
Au total, le PQ18 compte une quarantaine de navires de commerce - c'est un record - ainsi que plusieurs pétroliers-ravitailleurs et un navire de sauvetage, qui, comme à l'accoutumée, sont entourés et protégés par une quinzaine de destroyers, corvettes, dragueurs de mines et chalutiers armés constituant son escorte rapprochée.
A quelques encablures, on trouve aussi le porte-avions d'escorte Avenger, lui-même flanqué de deux destroyers, et enfin, et hors de vue, les destroyers du "Fighting Destroyer Escort group", les croiseurs et destroyers de la force de couverture rapprochée, et les deux cuirassés, le croiseur et les destroyers de la couverture éloignée
Pour l'Arctique, c'est un convoi impressionnant, qui ne le cède en rien au PQ17 de sinistre mémoire, mais c'est aussi, et malheureusement, un convoi qui commence bien mal puisqu'il plonge immédiatement dans la tempête, qui occasionne divers dégâts aux bâtiments, et sème carrément le chaos sur l'Avenger
"Dans le hangar, les avions étaient retenus au bout des ailes et à la queue avec des élingues en acier qui s'avérèrent complètement inutiles. En quelques minutes, ils se sont tous détachés et se sont écrasés les uns contre les autres et contre les côtés du hangar.
Se tenant difficilement sur leurs pieds, les marins avaient commencé à sécuriser les avions avec des cordes lorsqu'un bruit de roulement et d'écrasement dans le puits d'ascenseur leur apprit qu'une quantité de bombes de 500 livres, toutes amorcées, étaient également occupées à dégringoler. "Nous avons finalement sécurisé les bombes en étalant des duffle-coats avec des attaches de corde et lorsqu'une bombe roulait sur les manteaux, nous les sécurisions avec les attaches. Dieu seul sait comment nous l'avons fait, mais nous l'avons fait" (1)
(1) Woodman, op cit, page 320

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