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| Le PQ18 : pour la Royal Navy, une crédibilité à reconstruire... |
... les Américains ont donc décidé de retirer leurs gros bâtiments, faisant valoir - non sans raison - que ceux-ci seront bien plus utiles dans le Pacifique, contre la Marine impériale japonaise, que dans l'Arctique, contre une flotte de surface allemande qui refuse obstinément de s'aventurer en mer et - même si cela n'est évidemment pas exprimé officiellement - ... sous le commandement et au bénéfice d'une Royal Navy autrefois maîtresse des mers mais qui n’est plus aujourd’hui que l’ombre de ce qu’elle fut du temps de Nelson.
Pour ne pas déplaire à Staline, et risquer de voir l'URSS quitter l'alliance occidentale, Churchill est donc condamné à organiser "au plus vite" un PQ18 qui, suite au départ des Américains, mettra cependant encore plus de pression sur cette même Royal Navy qui - et c'est bien le moins qu'on puisse en dire - a précisément craqué sous celle du PQ17 !
Reste que même organisé "au plus vite", le lancement du dit PQ18 va à l'évidence... réclamer bien plus de temps qu'à l'habitude !
D'abord, et évidemment, parce que les escorteurs qui ont participé au PQ17 ont besoin de réparations, et leurs marins de repos. Ensuite, et surtout, parce qu'il faut laisser à la poussière le temps de retomber un peu, ou plus exactement éviter que les équipages - civils, rappelons-le une fois encore - des cargos appelés à reprendre la mer vers l'URSS, ne s'adonnent au sabotage, à la rébellion voire à la mutinerie si on les renvoie immédiatement en mer.
Et après le massacre du PQ17, rassurer ces hommes, et les convaincre que la Royal Navy, cette fois, demeurera toujours à leurs côtés, ne sera pas facile !
En pratique, donc, il va quand même s'écouler deux bons mois avant que le PQ18 soit en mesure d'appareiller à son tour.
Que faire, dans l'intervalle, pour ne pas - trop - mécontenter Staline ?
Pour ne pas déplaire à Staline, et risquer de voir l'URSS quitter l'alliance occidentale, Churchill est donc condamné à organiser "au plus vite" un PQ18 qui, suite au départ des Américains, mettra cependant encore plus de pression sur cette même Royal Navy qui - et c'est bien le moins qu'on puisse en dire - a précisément craqué sous celle du PQ17 !
Reste que même organisé "au plus vite", le lancement du dit PQ18 va à l'évidence... réclamer bien plus de temps qu'à l'habitude !
D'abord, et évidemment, parce que les escorteurs qui ont participé au PQ17 ont besoin de réparations, et leurs marins de repos. Ensuite, et surtout, parce qu'il faut laisser à la poussière le temps de retomber un peu, ou plus exactement éviter que les équipages - civils, rappelons-le une fois encore - des cargos appelés à reprendre la mer vers l'URSS, ne s'adonnent au sabotage, à la rébellion voire à la mutinerie si on les renvoie immédiatement en mer.
Et après le massacre du PQ17, rassurer ces hommes, et les convaincre que la Royal Navy, cette fois, demeurera toujours à leurs côtés, ne sera pas facile !
En pratique, donc, il va quand même s'écouler deux bons mois avant que le PQ18 soit en mesure d'appareiller à son tour.
Que faire, dans l'intervalle, pour ne pas - trop - mécontenter Staline ?

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