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| Le dragueur de mines Niger, bourreau involontaire du convoi QP13 |
... par son ampleur quasi-biblique, la tragédie du PQ17 a hélas totalement occulté un autre drame, qui s'est joué dans les mêmes eaux, et à peu près au même moment, au détriment du convoi retour, QP13, lui aussi décimé... sans que les Allemands en soient cette fois responsables !
Composé de trente-cinq navires marchands, s'en revenant pour la plupart à vide, le QP13, donc, a quitté Arkhangelsk le 26 juin et, bien que repéré à plusieurs reprises, a été totalement ignoré par les avions et sous-marins allemands, bien trop occupés à tailler le PQ17 en pièces.
Mais alors que la traversée s'est jusqu'ici déroulée sans encombres, et que l'on se trouve à présent hors de portée de l'ennemi, un imposant banc de brouillard se présente le 05 juillet, au moment-même où le QP13 doit se scinder en deux, une partie des navires filant vers le sud et le fjord de Seyðisfjörður, ultime étape avant de regagner le Loch Ewe (Écosse), et l'autre prenant la direction de l'ouest afin de rallier Reykjavik à travers le Détroit du Danemark.
Or les Britanniques, soucieux d'interdire la traversée du détroit à d'éventuels bâtiments allemands, ont copieusement miné celui-ci, et dans la brume, le dragueur de mines Niger, qui mène ce second convoi, se méprend sur sa position... et donne en plein sur le champ SN72, posé à peine un mois plus tôt !
Et ce qui devait arriver arrive : non content de couler presque immédiatement après avoir sauté sur une mine qui emporte également 119 marins et officiers sur un équipage de 127 hommes (!), le Niger entraîne également la perte des américains Heffron, Hebert, Massmar et John Randolph, et du soviétique Rodina, et de sévères dommages au panaméen Exterminator.
Sans que les Allemands aient eu à faire quoi que ce soit, cinq cargos alliés supplémentaires, et un dragueur de mines, ont donc disparu lors de ce mois de juillet décidément maudit...
Composé de trente-cinq navires marchands, s'en revenant pour la plupart à vide, le QP13, donc, a quitté Arkhangelsk le 26 juin et, bien que repéré à plusieurs reprises, a été totalement ignoré par les avions et sous-marins allemands, bien trop occupés à tailler le PQ17 en pièces.
Mais alors que la traversée s'est jusqu'ici déroulée sans encombres, et que l'on se trouve à présent hors de portée de l'ennemi, un imposant banc de brouillard se présente le 05 juillet, au moment-même où le QP13 doit se scinder en deux, une partie des navires filant vers le sud et le fjord de Seyðisfjörður, ultime étape avant de regagner le Loch Ewe (Écosse), et l'autre prenant la direction de l'ouest afin de rallier Reykjavik à travers le Détroit du Danemark.
Or les Britanniques, soucieux d'interdire la traversée du détroit à d'éventuels bâtiments allemands, ont copieusement miné celui-ci, et dans la brume, le dragueur de mines Niger, qui mène ce second convoi, se méprend sur sa position... et donne en plein sur le champ SN72, posé à peine un mois plus tôt !
Et ce qui devait arriver arrive : non content de couler presque immédiatement après avoir sauté sur une mine qui emporte également 119 marins et officiers sur un équipage de 127 hommes (!), le Niger entraîne également la perte des américains Heffron, Hebert, Massmar et John Randolph, et du soviétique Rodina, et de sévères dommages au panaméen Exterminator.
Sans que les Allemands aient eu à faire quoi que ce soit, cinq cargos alliés supplémentaires, et un dragueur de mines, ont donc disparu lors de ce mois de juillet décidément maudit...

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