![]() |
| "Les horribles royaumes glacés de Nouvelle-Zemble" |
... Détroit de Matoshkine, 06 juillet 1942, 22h00
Après s'être amarrés dans le détroit, ces navires, qui ont de bonnes raisons de s'estimer chanceux, y sont rejoints, dans l'après-midi, par le Pozarica, l'autre croiseur antiaérien, ainsi que par la corvette La Malouine (1)
A la tombée de la nuit – très relative sous ces latitudes et en cette période de l’année, celle-ci décide cependant de quitter son abri pour retourner en Mer de Barents à la recherche d’éventuels cargos survivants.
Et cette recherche s'avère fructueuse puisqu'elle permet de retrouver les américains Hoosier, Samuel Chase et Benjamin Harrison ainsi que le panaméen El Capitan, soit quatre cargos qui, sur le coup de 22h00, embouquent à leur tout le détroit où ils sont rejoints peu de temps après par les chalutiers armés Lord Austin, Lord Middleton et Northern Gem, ainsi que par la corvette Lotus.
Au total, en ces dernières heures du 6 juillet, dix-sept navires ont finalement réussi à se mettre en sécurité en cet endroit. Dix-sept navires,… mais seulement cinq marchands ce qui, quelque part, ne va pas sans susciter un certain malaise, lequel ne fera que croître dans les jours, les mois et les années qui suivront, à mesure qu'émergeront les détails relatifs au massacre du PQ17.
Car le massacre continue au détriment des cargos qui, conformément aux derniers ordres reçus, tentent encore de se frayer un chemin jusqu’à Arkhangelsk : se partageant équitablement le gibier, l'U-255 a ainsi expédié le John Witherspoon à 16h40 tandis qu’un Junkers-88 isolé en a fait de même du Pan-Atlantic peu après 18h00...
(1) Construite pour la Marine Nationale, la corvette La Malouine, qui était en achèvement à Portsmouth, fut réquisitionnée par la Royal Navy lorsque la France déposa les armes en juin 1940
Après s'être amarrés dans le détroit, ces navires, qui ont de bonnes raisons de s'estimer chanceux, y sont rejoints, dans l'après-midi, par le Pozarica, l'autre croiseur antiaérien, ainsi que par la corvette La Malouine (1)
A la tombée de la nuit – très relative sous ces latitudes et en cette période de l’année, celle-ci décide cependant de quitter son abri pour retourner en Mer de Barents à la recherche d’éventuels cargos survivants.
Et cette recherche s'avère fructueuse puisqu'elle permet de retrouver les américains Hoosier, Samuel Chase et Benjamin Harrison ainsi que le panaméen El Capitan, soit quatre cargos qui, sur le coup de 22h00, embouquent à leur tout le détroit où ils sont rejoints peu de temps après par les chalutiers armés Lord Austin, Lord Middleton et Northern Gem, ainsi que par la corvette Lotus.
Au total, en ces dernières heures du 6 juillet, dix-sept navires ont finalement réussi à se mettre en sécurité en cet endroit. Dix-sept navires,… mais seulement cinq marchands ce qui, quelque part, ne va pas sans susciter un certain malaise, lequel ne fera que croître dans les jours, les mois et les années qui suivront, à mesure qu'émergeront les détails relatifs au massacre du PQ17.
Car le massacre continue au détriment des cargos qui, conformément aux derniers ordres reçus, tentent encore de se frayer un chemin jusqu’à Arkhangelsk : se partageant équitablement le gibier, l'U-255 a ainsi expédié le John Witherspoon à 16h40 tandis qu’un Junkers-88 isolé en a fait de même du Pan-Atlantic peu après 18h00...
(1) Construite pour la Marine Nationale, la corvette La Malouine, qui était en achèvement à Portsmouth, fut réquisitionnée par la Royal Navy lorsque la France déposa les armes en juin 1940

Aucun commentaire:
Publier un commentaire