... Berlin, 21h00
Seuls les messages du K-21 et de l'hydravion britannique ont été captés à Berlin, mais qu'importe : le Tirpitz est découvert, et surtout découvert... bien AVANT qu'il ne soit en mesure d'entrer en action !
Pour ne rien arranger, les communications radio avec la Norvège sont victimes, depuis 19h45, d'un sérieux - et inexplicable - brouillage britannique, lequel rend quasiment impossible tout contact avec Narvik.
Le Tirpitz est-il en danger ? Et surtout doit-on lui ou non lui permettre de continuer sa mission ?
Un rapide calcul démontre à Carls que, compte tenu de la dernière position connue du porte-avions Victorious, le Tirpitz et les navires qui l’accompagnent auraient néanmoins le temps de s’en prendre aux cargos du PQ17 puis de rebrousser chemin avant que le dit Victorious – à supposer-même qu’il change de cap et courre finalement le risque de se rapprocher des côtes de Norvège - soit en mesure de lui couper la voie du retour vers l’Altenfjord.
Mais à Berlin, on ne voit pas les choses de la même manière : qui, parmi les responsables de la Kriegsmarine, a vraiment envie, en laissant le Tirpitz poursuivre sa route comme si de rien n’était, de contrevenir, au moins dans l’esprit, aux "ordres personnels du Führer", et, surtout, qui, si l’affaire venait à mal tourner, serait disposé à lui offrir sa tête ?
De toute manière, rien ne dit que le Tirpitz, face à des cargos non plus groupés comme on le prévoyait initialement mais au contraire désormais largement dispersés en Mer de Barents, serait en mesure de faire mieux que les sous-marins et les bombardiers-torpilleurs déjà occupés à les tailler en pièces.
En son âme et conscience, le grand-amiral Raeder ne se sent en tout cas pas capable d’aller plus loin...
Seuls les messages du K-21 et de l'hydravion britannique ont été captés à Berlin, mais qu'importe : le Tirpitz est découvert, et surtout découvert... bien AVANT qu'il ne soit en mesure d'entrer en action !
Pour ne rien arranger, les communications radio avec la Norvège sont victimes, depuis 19h45, d'un sérieux - et inexplicable - brouillage britannique, lequel rend quasiment impossible tout contact avec Narvik.
Le Tirpitz est-il en danger ? Et surtout doit-on lui ou non lui permettre de continuer sa mission ?
Un rapide calcul démontre à Carls que, compte tenu de la dernière position connue du porte-avions Victorious, le Tirpitz et les navires qui l’accompagnent auraient néanmoins le temps de s’en prendre aux cargos du PQ17 puis de rebrousser chemin avant que le dit Victorious – à supposer-même qu’il change de cap et courre finalement le risque de se rapprocher des côtes de Norvège - soit en mesure de lui couper la voie du retour vers l’Altenfjord.
Mais à Berlin, on ne voit pas les choses de la même manière : qui, parmi les responsables de la Kriegsmarine, a vraiment envie, en laissant le Tirpitz poursuivre sa route comme si de rien n’était, de contrevenir, au moins dans l’esprit, aux "ordres personnels du Führer", et, surtout, qui, si l’affaire venait à mal tourner, serait disposé à lui offrir sa tête ?
De toute manière, rien ne dit que le Tirpitz, face à des cargos non plus groupés comme on le prévoyait initialement mais au contraire désormais largement dispersés en Mer de Barents, serait en mesure de faire mieux que les sous-marins et les bombardiers-torpilleurs déjà occupés à les tailler en pièces.
En son âme et conscience, le grand-amiral Raeder ne se sent en tout cas pas capable d’aller plus loin...
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