.. règles d'engagement ou non, la flotte allemande, Tirpitz en tête, est néanmoins en route, ce qui, dans le contexte, représente déjà une victoire en soi.
Reste qu'à sa vitesse de croisière actuelle, la dite flotte ne pourra entrer en action que le lendemain vers midi, ce qui, dans l'intervalle, laisse donc le champ libre aux sous-marins et aux bombardiers-torpilleurs, lesquels ne vont certes pas laisser passer la chance qui leur est ainsi offerte d'accroitre leur propre palmarès sans courir eux-mêmes de grands risques,... vu la disparition totale des escorteurs !
Dans la seule journée du 5 juillet, et après l'Empire Byron et le Carlton, les premiers vont ainsi envoyer par le fond les américains Honomu et Daniel Morgan, ainsi que les britanniques Earlston et River Afton, ce dernier devenant ainsi la deuxième victime du U-703
Et l'Aviation n'est pas en reste qui, non contente d'endommager plusieurs cargos au bénéfice futur des sous-marins, va pour sa part s'adjuger les américains Peter Kerr, Fairfield City, et Washington, ainsi que les britanniques Bolton Castle, Navarino mais aussi Zaafaran, modeste navire de sauvetage de 1 500 tonnes, déjà surchargé de survivants qui en sont ainsi quitte pour un deuxième naufrage !
Mais si aviateurs et sous-mariniers s'en donnent à coeur-joie en Mer de Barents, l'humeur n'est pas à la fête à Berlin, où, vers 17h00, on vient en effet de capter d'étranges signaux du sous-marin russe K-21 qui a littéralement couvert les ondes de messages annonçant fièrement qu'il venait de torpiller le Tirpitz !
Pure fantaisie : au sein de la flotte allemande, personne ne s'est en tout cas rendu compte de rien, mais il n'en demeure pas moins que la position indiquée par le K-21 est bel et bien celle où se trouvent actuellement les bâtiments de Schniewind !
Du reste, une heure plus tard, sans doute attiré par tout ce raffut, un hydravion britannique à long rayon d'action est venu renifler le cuirassé, puis s'est à son tour répandu en messages d'alerte avant que, sur le coup de 20h30, le sous-marin britannique Unshaken ne vienne clore le débat, en dévoilant à son tour la position des navires , toujours en route vers le nord-est....
Reste qu'à sa vitesse de croisière actuelle, la dite flotte ne pourra entrer en action que le lendemain vers midi, ce qui, dans l'intervalle, laisse donc le champ libre aux sous-marins et aux bombardiers-torpilleurs, lesquels ne vont certes pas laisser passer la chance qui leur est ainsi offerte d'accroitre leur propre palmarès sans courir eux-mêmes de grands risques,... vu la disparition totale des escorteurs !
Dans la seule journée du 5 juillet, et après l'Empire Byron et le Carlton, les premiers vont ainsi envoyer par le fond les américains Honomu et Daniel Morgan, ainsi que les britanniques Earlston et River Afton, ce dernier devenant ainsi la deuxième victime du U-703
Et l'Aviation n'est pas en reste qui, non contente d'endommager plusieurs cargos au bénéfice futur des sous-marins, va pour sa part s'adjuger les américains Peter Kerr, Fairfield City, et Washington, ainsi que les britanniques Bolton Castle, Navarino mais aussi Zaafaran, modeste navire de sauvetage de 1 500 tonnes, déjà surchargé de survivants qui en sont ainsi quitte pour un deuxième naufrage !
Mais si aviateurs et sous-mariniers s'en donnent à coeur-joie en Mer de Barents, l'humeur n'est pas à la fête à Berlin, où, vers 17h00, on vient en effet de capter d'étranges signaux du sous-marin russe K-21 qui a littéralement couvert les ondes de messages annonçant fièrement qu'il venait de torpiller le Tirpitz !
Pure fantaisie : au sein de la flotte allemande, personne ne s'est en tout cas rendu compte de rien, mais il n'en demeure pas moins que la position indiquée par le K-21 est bel et bien celle où se trouvent actuellement les bâtiments de Schniewind !
Du reste, une heure plus tard, sans doute attiré par tout ce raffut, un hydravion britannique à long rayon d'action est venu renifler le cuirassé, puis s'est à son tour répandu en messages d'alerte avant que, sur le coup de 20h30, le sous-marin britannique Unshaken ne vienne clore le débat, en dévoilant à son tour la position des navires , toujours en route vers le nord-est....
1 commentaire:
Bonjour! compliments pour le blog.
A l'Ouest on a beaucoup blagué les sous-mariniers soviétiques (dont l'efficacité était indubitablement moins bonne que celle des allemands, américains , anglais et même italiens) .
Il y a des raisons connues: périodes d'entraînement raccourcies par les glaces et le blocus allemand, matériel moins sophistiqué (détecteurs, tables de calcul de tir et détonateurs de Torpilles, entre autres) mais dans la circonstance, le pacha du K21, le Commandant Lounine, avait fait le job .
Le Tirpitz avait un écran de quatre destroyers autour de lui (tous équipés pour la détection et le grenadage des sous marins) et Lounine a réussi à se faufiler entre eux et le cuirassé et même à l'approcher à 400 mètres ce qui est une portée réellement courte.
Il a lancé une gerbe de 4 torpilles dont deux seulement ont explosé prématurément (les détonateurs !)...bien entendu, avec 4 destroyers autour, il était hors de question de revenir à l'immersion périscopique pour se faire repérer. Ayant entendu exploser deux torpilles il pouvait en toute bonne foi penser qu'il avait fait but sur le Tirpitz.
Comme de juste l'amirauté soviétique qui n'avait pas vraiment de quoi alimenter le communiqué et pavoiser face aux exploits des tankistes, des fantassins et aviateurs soviétiques a monté cette action en épingle (Lounine a été décoré du titre de héros de l'Union Soviétique ...)
Il n'est pas le premier sous-marinier a avoir été trahi par ses torpilles, c'est arrivé aux meilleurs (Gunther Prien et toute une cohorte de sous mariniers allemands avec des détonateurs magnétiques foireux et un réglage d'immersion non fiable, le Cdt L'Herminier et son casabianca dont les torpilles pourtant réglées au minima d'immersion sont passées sous un navire italien et ont déclenché un grenadage des plus sévères...
Les américains ont été pestiférés par des torpilles défectueuses durant les années 41 et 42
et pendant la première guerre mondiale, les italiens ont manqué un beau doublé avec leurs vedettes MAS , le cuirassé Szent Istvan a été coule mais le Tegetthof avec l'amiral Horthy à bord a échappé à des torpilles qui sont passées sous la quille...)
Il a lancé
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