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| 05 juin 1942 : le Tirpitz est enfin en mer. Il n'y restera pas longtemps... |
... si l'autorisation d'appareillage est communiquée à Schniewind peu avant midi, ce dernier, anticipant une fois de plus ses ordres, a néanmoins déjà décidé de lever l'ancre une heure auparavant !
Plus que jamais, il importe en effet de faire vite afin de ne pas laisser aux cargos la possibilité de se disperser encore davantage en Mer de Barents,... ou aux forces britanniques celle de faire demi-tour pour se précipiter à leur rescousse.
A 15h00, après avoir réussi à quitter l'Altenfjord sans encombre, le Tirpitz, mais aussi le Hipper, le Scheer et leurs différents destroyers d'escorte, sont donc en mer, cap au Nord, et plus que jamais décidés à venger des jours d'attente et des mois d'humiliation.
Mais si l'horizon semble enfin s'éclaircir devant eux, un sombre nuage continue néanmoins de les suivre obstinément à la trace, car aussitôt l'autorisation d'appareillage obtenue, et craignant plus que jamais la réaction d'Hitler s'il venait à lui annoncer la perte du Tirpitz, Raeder s'est en effet empressé de réitérer à Carls les instructions spéciales du dictateur,... des instructions que Carls, appréhendant un excès d'enthousiasme de la part du bouillant Schniewind, a ensuite transmises à sa manière.
"Une brève opération avec un succès partiel est plus importante [pour la Kriegsmarine] qu'une victoire totale qui impliquerait beaucoup de temps", lui a-t-il signalé. "Rapportez immédiatement tout survol par un appareil ennemi. N'hésitez pas à avorter l'opération si la situation semble douteuse. Sous aucun prétexte ne permettez à l'ennemi de remporter un succès contre le noyau de la flotte" (1)
(1) Irving, op. cit. page 151
Plus que jamais, il importe en effet de faire vite afin de ne pas laisser aux cargos la possibilité de se disperser encore davantage en Mer de Barents,... ou aux forces britanniques celle de faire demi-tour pour se précipiter à leur rescousse.
A 15h00, après avoir réussi à quitter l'Altenfjord sans encombre, le Tirpitz, mais aussi le Hipper, le Scheer et leurs différents destroyers d'escorte, sont donc en mer, cap au Nord, et plus que jamais décidés à venger des jours d'attente et des mois d'humiliation.
Mais si l'horizon semble enfin s'éclaircir devant eux, un sombre nuage continue néanmoins de les suivre obstinément à la trace, car aussitôt l'autorisation d'appareillage obtenue, et craignant plus que jamais la réaction d'Hitler s'il venait à lui annoncer la perte du Tirpitz, Raeder s'est en effet empressé de réitérer à Carls les instructions spéciales du dictateur,... des instructions que Carls, appréhendant un excès d'enthousiasme de la part du bouillant Schniewind, a ensuite transmises à sa manière.
"Une brève opération avec un succès partiel est plus importante [pour la Kriegsmarine] qu'une victoire totale qui impliquerait beaucoup de temps", lui a-t-il signalé. "Rapportez immédiatement tout survol par un appareil ennemi. N'hésitez pas à avorter l'opération si la situation semble douteuse. Sous aucun prétexte ne permettez à l'ennemi de remporter un succès contre le noyau de la flotte" (1)
(1) Irving, op. cit. page 151

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