... Kiel, 05 juillet 1942, 11h30
A 10h15, l'U-88 expédie pour sa part l'Américain Carlton,... ce même Carlton qui, rappelons-nous, avait dû rebrousser chemin alors qu'il faisait partie du PQ16 !
Pour les Allemands, le principal sujet de satisfaction est néanmoins ailleurs, puisque, peu avant 07h00, un appareil de la Luftwaffe a en effet réussi à repérer la force principale de Tovey - et surtout le porte-avions Victorious - à quelque 300 km à l'Ouest de l'Île de l'Ours, et donc à plus de 600 km de l'Altenfjord, où mouille toujours le Tirpitz, soit bien trop loin pour représenter une quelconque menace pour ce dernier !
Aussitôt informé de cette bonne nouvelle, l'amiral Carls s'empresse, sur le coup de 09h00, de réclamer de Raeder l'autorisation de lancer Rösselsprung, mais Raeder, de son côté, n'a d'autre choix que de la réclamer à Hitler, ou plus exactement de prier Krancke de la demander au Führer, en son Q.G. de Rastenburg.
Ce n'est donc qu'à 11h30 que la réponse - positive - est finalement communiquée à Carls, et à travers lui à Schniewind et au cuirassé Tirpitz.
Mais aussi positive soit-elle, cette réponse est néanmoins assortie de deux sérieux bémols : si le Tirpitz est effectivement autorisé à sortir de l'Altenfjord sans délai, et à se lancer à la poursuite des cargos du PQ17, son attaque devra néanmoins être stoppée si des reconnaissances ultérieures viennent à démontrer que le Victorious représente à nouveau une menace, ou alors, et c'est assurément le plus grave, si le Tirpitz lui-même est repéré en mer par l'ennemi AVANT qu'il ne soit en mesure de frapper.
Comment faire la guerre dans ces conditions ?
A 10h15, l'U-88 expédie pour sa part l'Américain Carlton,... ce même Carlton qui, rappelons-nous, avait dû rebrousser chemin alors qu'il faisait partie du PQ16 !
Pour les Allemands, le principal sujet de satisfaction est néanmoins ailleurs, puisque, peu avant 07h00, un appareil de la Luftwaffe a en effet réussi à repérer la force principale de Tovey - et surtout le porte-avions Victorious - à quelque 300 km à l'Ouest de l'Île de l'Ours, et donc à plus de 600 km de l'Altenfjord, où mouille toujours le Tirpitz, soit bien trop loin pour représenter une quelconque menace pour ce dernier !
Aussitôt informé de cette bonne nouvelle, l'amiral Carls s'empresse, sur le coup de 09h00, de réclamer de Raeder l'autorisation de lancer Rösselsprung, mais Raeder, de son côté, n'a d'autre choix que de la réclamer à Hitler, ou plus exactement de prier Krancke de la demander au Führer, en son Q.G. de Rastenburg.
Ce n'est donc qu'à 11h30 que la réponse - positive - est finalement communiquée à Carls, et à travers lui à Schniewind et au cuirassé Tirpitz.
Mais aussi positive soit-elle, cette réponse est néanmoins assortie de deux sérieux bémols : si le Tirpitz est effectivement autorisé à sortir de l'Altenfjord sans délai, et à se lancer à la poursuite des cargos du PQ17, son attaque devra néanmoins être stoppée si des reconnaissances ultérieures viennent à démontrer que le Victorious représente à nouveau une menace, ou alors, et c'est assurément le plus grave, si le Tirpitz lui-même est repéré en mer par l'ennemi AVANT qu'il ne soit en mesure de frapper.
Comment faire la guerre dans ces conditions ?

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