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| Le Duke of York. Notez les tourelles avant de quatre et deux canons, typiques de cette classe |
... mais côté allié, l'affaire n'est pas simple non plus !
Malgré le relatif succès du PQ16 - qui n'a perdu "que" 20% de ses effectifs ! - la simple prudence recommanderait de postposer la traversée du PQ17, mais que faire alors des dizaines de cargos qui, depuis des jours, parfois des semaines, mouillent devant les côtes islandaises, leurs équipages consignés à bord pour éviter les tensions (1) avec la population locale ? Et surtout comment justifier ce report auprès de Staline et même de Roosevelt ?
Humainement comme politiquement, l'appareillage est donc indispensable.
Comme de coutume, le convoi lui-même bénéficiera d'une force "d'accompagnement", dirigée par le commandeur Jack Broome, composée de six destroyers, quatre corvettes, trois dragueurs de mines, deux croiseurs auxiliaires antiaériens et quatre chalutiers armés, ce qui a priori - mais n'anticipons pas - paraît suffisant pour protéger trente-six cargos et pétroliers contre les seules attaques des avions et des sous-marins allemands.
A distance respectable, une force rapide, dite "de couverture", comprenant quatre croiseurs britanniques et américains ainsi que plusieurs destroyers, tous placés sous le commandement du contre-amiral Louis Keppel Hamilton, pourra s'aventurer jusqu'à l'île de l'Ours et même - mais uniquement si la flotte de surface allemande est absente ! - pousser jusqu'au Cap Nord si cela s'avère nécessaire.
Enfin, une force "de soutien", comprenant les cuirassés britannique Duke of York et américain Washington, le porte-avions Victorious, trois croiseurs et une douzaine de destroyers, et opérant très loin des deux autres, se tiendra prête à intervenir en cas de sortie de la flotte de surface allemande, et en particulier du Tirpitz, mais, parce que bien trop précieuse pour être directement exposée aux attaques d'avions et de sous-marins, évitera de dépasser le nord-est de l'île Jan Mayen.
Malgré le relatif succès du PQ16 - qui n'a perdu "que" 20% de ses effectifs ! - la simple prudence recommanderait de postposer la traversée du PQ17, mais que faire alors des dizaines de cargos qui, depuis des jours, parfois des semaines, mouillent devant les côtes islandaises, leurs équipages consignés à bord pour éviter les tensions (1) avec la population locale ? Et surtout comment justifier ce report auprès de Staline et même de Roosevelt ?
Humainement comme politiquement, l'appareillage est donc indispensable.
Comme de coutume, le convoi lui-même bénéficiera d'une force "d'accompagnement", dirigée par le commandeur Jack Broome, composée de six destroyers, quatre corvettes, trois dragueurs de mines, deux croiseurs auxiliaires antiaériens et quatre chalutiers armés, ce qui a priori - mais n'anticipons pas - paraît suffisant pour protéger trente-six cargos et pétroliers contre les seules attaques des avions et des sous-marins allemands.
A distance respectable, une force rapide, dite "de couverture", comprenant quatre croiseurs britanniques et américains ainsi que plusieurs destroyers, tous placés sous le commandement du contre-amiral Louis Keppel Hamilton, pourra s'aventurer jusqu'à l'île de l'Ours et même - mais uniquement si la flotte de surface allemande est absente ! - pousser jusqu'au Cap Nord si cela s'avère nécessaire.
Enfin, une force "de soutien", comprenant les cuirassés britannique Duke of York et américain Washington, le porte-avions Victorious, trois croiseurs et une douzaine de destroyers, et opérant très loin des deux autres, se tiendra prête à intervenir en cas de sortie de la flotte de surface allemande, et en particulier du Tirpitz, mais, parce que bien trop précieuse pour être directement exposée aux attaques d'avions et de sous-marins, évitera de dépasser le nord-est de l'île Jan Mayen.
Comme il en a pris l'habitude, le propre commandant-en-chef de la Home Fleet, soit Tovey lui-même, supervisera toute l'opération depuis la passerelle du Duke of York.
Voilà pour le plan officiel
(1) "the crews of earlier convoys had run amok in Iceland, enraging the local populace by starting costly battles using the precious eider eggs as missiles, and by "fraternizing" with the woman". Irving, op.cit., page 31
(1) "the crews of earlier convoys had run amok in Iceland, enraging the local populace by starting costly battles using the precious eider eggs as missiles, and by "fraternizing" with the woman". Irving, op.cit., page 31

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