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| Le Focke-Wulf "Condor" : à l'origine, un appareil civil |
… à cette époque où les satellites d’observation restent encore à inventer, la Kriegsmarine ne peut en effet compter que sur ses propres sous-marins, ainsi que sur les appareils d’observation de la Luftwaffe, pour repérer le PQ17 et, surtout, pour en suivre fidèlement les déplacements.
Si les marins de surface peuvent compter sur l’entière collaboration de leurs camarades sous-mariniers, un U-boot, surtout lorsqu’il est lui-même en immersion, est cependant loin de constituer la plate-forme d’observation idéale.
Les aviateurs sont incomparablement plus efficaces dans cet exercice : en quelques minutes, un avion de reconnaissance opérant à haute altitude, comme le célèbre Focke-Wulf 200 "Condor", peut en effet ratisser un territoire énorme, et donner l’alerte à tout moment.
Le problème, c'est que les aviateurs ne relèvent pas des marins, car contrairement à la Royal Navy, à l'US Navy, ou à la Marine impériale japonaise, la Kriegsmarine - il est vrai bien plus modeste - ne possède pas de véritable aviation dédiée.
Pour la reconnaissance comme pour sa propre défense, elle est donc tributaire de la Luftwaffe, et plus précisément de la Luftflotte V qui, en Norvège, dispose de plus de 300 appareils de tout type... qu'elle est cependant fort peu encline à partager.
A Oslo, la Kriegsmarine entretient certes un officier de liaison au Q.G. du generaloberstHans-Jürgen Stumpff, commandant de la Luftflotte V, mais ce dernier n'a aucun pouvoir réel et, de toute manière, Stumpff ne prend lui-même ses ordres que de Hermann Goering,... lequel ne décide rien sans en avoir d'abord reçu l'autorisation du Führer en personne.
A cela s'ajoute l'incompréhension, pour ne pas dire le mépris viscéral, des aviateurs de tous les pays à l'égard des "forteresses flottantes", qu'ils considèrent comme des monuments d'inutilité.
L'un dans l'autre, si la Kriegsmarine a impérativement besoin des renseignements de la Luftwaffe, la seconde se juge capable de faire bien mieux que la première,... et n'entend certes pas lui servir de faire-valoir.
Si les marins de surface peuvent compter sur l’entière collaboration de leurs camarades sous-mariniers, un U-boot, surtout lorsqu’il est lui-même en immersion, est cependant loin de constituer la plate-forme d’observation idéale.
Les aviateurs sont incomparablement plus efficaces dans cet exercice : en quelques minutes, un avion de reconnaissance opérant à haute altitude, comme le célèbre Focke-Wulf 200 "Condor", peut en effet ratisser un territoire énorme, et donner l’alerte à tout moment.
Le problème, c'est que les aviateurs ne relèvent pas des marins, car contrairement à la Royal Navy, à l'US Navy, ou à la Marine impériale japonaise, la Kriegsmarine - il est vrai bien plus modeste - ne possède pas de véritable aviation dédiée.
Pour la reconnaissance comme pour sa propre défense, elle est donc tributaire de la Luftwaffe, et plus précisément de la Luftflotte V qui, en Norvège, dispose de plus de 300 appareils de tout type... qu'elle est cependant fort peu encline à partager.
A Oslo, la Kriegsmarine entretient certes un officier de liaison au Q.G. du generaloberstHans-Jürgen Stumpff, commandant de la Luftflotte V, mais ce dernier n'a aucun pouvoir réel et, de toute manière, Stumpff ne prend lui-même ses ordres que de Hermann Goering,... lequel ne décide rien sans en avoir d'abord reçu l'autorisation du Führer en personne.
A cela s'ajoute l'incompréhension, pour ne pas dire le mépris viscéral, des aviateurs de tous les pays à l'égard des "forteresses flottantes", qu'ils considèrent comme des monuments d'inutilité.
L'un dans l'autre, si la Kriegsmarine a impérativement besoin des renseignements de la Luftwaffe, la seconde se juge capable de faire bien mieux que la première,... et n'entend certes pas lui servir de faire-valoir.

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