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| Le croiseur Edinburgh, sa poupe arrachée par une torpille de sous-marin, 30 avril 1942 |
... la torpille est normalement une arme de marins qui, jusqu'ici, ne se retrouvait que sur les hydravions He-115 de la Kriegsmarine, des appareils lents et très vulnérables.
Mais le Führer, pour une fois, a une bonne idée, et, balayant les objections de l'amiral Raeder, a personnellement insisté pour qu'elle se retrouve également sous les ailes des Heinkel 111 et Junkers 88 de la Luftwaffe, qui sont ainsi devenus des bombardiers-torpilleurs
Et leur coup d'essai - le premier de la guerre - est un véritable coup de maître puisque, coup sur coup, les cargos Botavon, Jutland et Cape Corso se retrouvent en flammes et bientôt envoyés par le fond !
Et si la moitié des Heinkel 111 est également expédiée au tapis, cette opération n'en marque pas moins une spectaculaire augmentation des capacités de la Luftwaffe, surtout si l'on considère que, quelques heures plus tard, une attaque de Junkers 88 menée de manière conventionnelle ne produit aucun résultat.
Le 05 mai, le reste du PQ15 se présente en Baie de Kola en n'ayant au bout du compte perdu que trois cargos sur vingt-cinq, ce qui pourrait passer pour un succès si ce dernier ne s'expliquait d'abord et avant tout par le fait que les Allemands ont cette fois concentré leurs efforts sur le convoi retour, QP11, qui, après avoir appareillé le 28 avril avec treize cargos, a non seulement perdu le soviétique Tsiolkovski mais aussi, et surtout, le croiseur Edinburgh qui, torpillé le 30 avril par le U-456, puis le 02 mai par le destroyer Z-25, est finalement abandonné par son équipage et sabordé le lendemain... en même temps que les 4,5 tonnes d'or russe contenues dans ses soutes (1)
(1) cet or, destiné au paiement de fournitures de guerre américaines, sera finalement récupéré dans les années 1980, par 265 mètres de fond
Mais le Führer, pour une fois, a une bonne idée, et, balayant les objections de l'amiral Raeder, a personnellement insisté pour qu'elle se retrouve également sous les ailes des Heinkel 111 et Junkers 88 de la Luftwaffe, qui sont ainsi devenus des bombardiers-torpilleurs
Et leur coup d'essai - le premier de la guerre - est un véritable coup de maître puisque, coup sur coup, les cargos Botavon, Jutland et Cape Corso se retrouvent en flammes et bientôt envoyés par le fond !
Et si la moitié des Heinkel 111 est également expédiée au tapis, cette opération n'en marque pas moins une spectaculaire augmentation des capacités de la Luftwaffe, surtout si l'on considère que, quelques heures plus tard, une attaque de Junkers 88 menée de manière conventionnelle ne produit aucun résultat.
Le 05 mai, le reste du PQ15 se présente en Baie de Kola en n'ayant au bout du compte perdu que trois cargos sur vingt-cinq, ce qui pourrait passer pour un succès si ce dernier ne s'expliquait d'abord et avant tout par le fait que les Allemands ont cette fois concentré leurs efforts sur le convoi retour, QP11, qui, après avoir appareillé le 28 avril avec treize cargos, a non seulement perdu le soviétique Tsiolkovski mais aussi, et surtout, le croiseur Edinburgh qui, torpillé le 30 avril par le U-456, puis le 02 mai par le destroyer Z-25, est finalement abandonné par son équipage et sabordé le lendemain... en même temps que les 4,5 tonnes d'or russe contenues dans ses soutes (1)
(1) cet or, destiné au paiement de fournitures de guerre américaines, sera finalement récupéré dans les années 1980, par 265 mètres de fond
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