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| Navires marchands au milieu des glaces : où est la sortie ? |
... composé cette fois de pas de moins de vingt-cinq navires marchands, le convoi suivant, PQ14, appareille donc le 08 avril, et le convoi retour, QP10, deux jours plus tard.
Mais une fois de plus, le principal ennemi n'est pas allemand puisque, trois jours après l'appareillage, le convoi tombe sur un formidable banc de brouillard et, surtout, sur un encore plus formidable amoncellement de petits icebergs qui semblent s'étendre jusqu'à l'infini et font des ravages sur les coques, les gouvernails et les hélices.
Après des heures d'errance, et de dommages divers, seuls huit cargos sont finalement en mesure de poursuivre le voyage, tous les autres étant contraints de rentrer en Islande, soit directement, soit après avoir eux-mêmes rejoint le convoi retour QP10, lequel, attaqué par des Junkers 88 et des sous-marins allemands dès sa sortie de Mourmansk, va quant à lui perdre quatre des seize cargos qui le composent, soit le quart de ses effectifs !
Le 15 avril, le PQ14 est repéré une première fois par un hydravion Blohm & Voss bientôt relayé par un Focke-Wulf Condor, qui se contente de suivre le convoi à bonne distance tout en ameutant la cavalerie, en l’occurrence des Junkers 88 du KG30, lesquels n'occasionnent pourtant que des dommages mineurs.
L'affaire se complique hélas le lendemain, 16 avril, avec le torpillage de l'Empire Howard par le sous-marin U-403.
Victime à la fois de l'explosion de plusieurs torpilles et de celle des munitions qu'il transporte, l'Empire Howard est presque immédiatement coupé en deux, mais alors qu'une quarantaine de ses marins se jettent à la mer, le chalutier armé Northern Wave y expédie force grenades sous-marines, sans réussir à toucher l'U-403 mais en tuant ainsi la plupart des naufragés de l'Empire Howard (1), dont on pourra toujours dire que, dans ces eaux glacées, ils n'auraient de toute manière pas survécu plus que quelques minutes.
Mais une fois de plus, le principal ennemi n'est pas allemand puisque, trois jours après l'appareillage, le convoi tombe sur un formidable banc de brouillard et, surtout, sur un encore plus formidable amoncellement de petits icebergs qui semblent s'étendre jusqu'à l'infini et font des ravages sur les coques, les gouvernails et les hélices.
Après des heures d'errance, et de dommages divers, seuls huit cargos sont finalement en mesure de poursuivre le voyage, tous les autres étant contraints de rentrer en Islande, soit directement, soit après avoir eux-mêmes rejoint le convoi retour QP10, lequel, attaqué par des Junkers 88 et des sous-marins allemands dès sa sortie de Mourmansk, va quant à lui perdre quatre des seize cargos qui le composent, soit le quart de ses effectifs !
Le 15 avril, le PQ14 est repéré une première fois par un hydravion Blohm & Voss bientôt relayé par un Focke-Wulf Condor, qui se contente de suivre le convoi à bonne distance tout en ameutant la cavalerie, en l’occurrence des Junkers 88 du KG30, lesquels n'occasionnent pourtant que des dommages mineurs.
L'affaire se complique hélas le lendemain, 16 avril, avec le torpillage de l'Empire Howard par le sous-marin U-403.
Victime à la fois de l'explosion de plusieurs torpilles et de celle des munitions qu'il transporte, l'Empire Howard est presque immédiatement coupé en deux, mais alors qu'une quarantaine de ses marins se jettent à la mer, le chalutier armé Northern Wave y expédie force grenades sous-marines, sans réussir à toucher l'U-403 mais en tuant ainsi la plupart des naufragés de l'Empire Howard (1), dont on pourra toujours dire que, dans ces eaux glacées, ils n'auraient de toute manière pas survécu plus que quelques minutes.
On se console comme on peut...
(1) 9 survivants sur 54 hommes d'équipage
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