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| Le BV138, trimoteur de reconnaissance standard de la Luftwaffe |
... 23 mars 1942
Bien que les résultats du Tirpitz contre le convoi PQ12 se soient avérés franchement pitoyables, chacun, dans le camp britannique, et l'amiral Tovey en premier, est convaincu de le voir réapparaître, crachant le feu et la mort, à l'occasion de l'appareillage du PQ13.
Mais le 24 mars, trois jours après le dit appareillage, ce n'est pas le Tirpitz qui frappe, mais bien la tempête qui, malgré tous les efforts des équipages, disperse les bâtiments sur plus de 200 km et contraint le commandant du Trinidad à rompre le sacro-saint silence radio pour signaler non seulement ses difficultés à l'Amirauté, mais aussi pour fixer à tous les bâtiments qui ont disparu dans l'obscurité et sur la mer déchaînée un rendez-vous au Sud de l'île de l'Ours, fixé au 27 mars
Le 27, pourtant, les différents cargos, plus ou moins endommagés par la tempête, sont encore fort loin de l'île de l'Ours, et très largement dispersés sur la mer, ce qui - sans même parler du Tirpitz - en fait de magnifiques cibles pour n'importe quel avion ou sous-marin allemand en maraude.
Le lendemain, vers 11h00, la menace prend pourtant la forme d'un bien innocent hydravion Blohm & Voss 138 qui, après avoir aperçu le Trinidad, et essuyé, sans dommage aucun, les tirs de DCA du croiseur, signale en morse, et sans doute parce qu'il est piloté par un humoriste, "vos tirs sont trop courts !", avant de reprendre tranquillement le chemin de sa base avec la satisfaction de s'être bien amusé en plus d'avoir révélé la position du convoi - ou du moins de certains de ses bâtiments - à tous les bombardiers et sous-marins allemands du voisinage.
Lesquels, sans surprise, vont se précipiter à la curée...
Bien que les résultats du Tirpitz contre le convoi PQ12 se soient avérés franchement pitoyables, chacun, dans le camp britannique, et l'amiral Tovey en premier, est convaincu de le voir réapparaître, crachant le feu et la mort, à l'occasion de l'appareillage du PQ13.
Mais le 24 mars, trois jours après le dit appareillage, ce n'est pas le Tirpitz qui frappe, mais bien la tempête qui, malgré tous les efforts des équipages, disperse les bâtiments sur plus de 200 km et contraint le commandant du Trinidad à rompre le sacro-saint silence radio pour signaler non seulement ses difficultés à l'Amirauté, mais aussi pour fixer à tous les bâtiments qui ont disparu dans l'obscurité et sur la mer déchaînée un rendez-vous au Sud de l'île de l'Ours, fixé au 27 mars
Le 27, pourtant, les différents cargos, plus ou moins endommagés par la tempête, sont encore fort loin de l'île de l'Ours, et très largement dispersés sur la mer, ce qui - sans même parler du Tirpitz - en fait de magnifiques cibles pour n'importe quel avion ou sous-marin allemand en maraude.
Le lendemain, vers 11h00, la menace prend pourtant la forme d'un bien innocent hydravion Blohm & Voss 138 qui, après avoir aperçu le Trinidad, et essuyé, sans dommage aucun, les tirs de DCA du croiseur, signale en morse, et sans doute parce qu'il est piloté par un humoriste, "vos tirs sont trop courts !", avant de reprendre tranquillement le chemin de sa base avec la satisfaction de s'être bien amusé en plus d'avoir révélé la position du convoi - ou du moins de certains de ses bâtiments - à tous les bombardiers et sous-marins allemands du voisinage.
Lesquels, sans surprise, vont se précipiter à la curée...

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