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| Les convois arctiques, ou l'espoir de voir le soleil se lever le lendemain... |
... à l'évidence, pour que le Tirpitz et la petite flotte de surface allemande représentent une véritable menace pour les convois arctiques, il faut leur offrir des moyens supplémentaires et, surtout, une protection aérienne qui, faute de porte-avions (1), ne peut passer que par un renforcement considérable des moyens dont la Luftwaffe dispose en Norvège.
Mais en plus des chasseurs, des bombardiers spécialisés dans la lutte anti-navires, ainsi que des appareils de reconnaissance à long rayon d'action, seront assurément les bienvenus, de même que des destroyers et des sous-marins supplémentaires.
De cela, au moins, Hitler est convaincu, et de fait, les uns et les autres vont bientôt faire merveille contre le convoi PQ13, qui quitte l'Islande le 20 mars - soit deux jours après le retour du Tirpitz dans son mouillage du Faettenfjord - à destination de Mourmansk
Signe de la montée en puissance des convois arctiques, le PQ13, qui précèdera d'un jour le départ du convoi retour QP9, est cette fois composé de pas moins de vingt-et-un navires marchands, lesquels bénéficieront, comme à l'accoutumée, d'une escorte directe de destroyers et de chalutiers armés, d'une escorte rapprochée articulée autour du croiseur Trinidad et d'une demi-douzaine de destroyers et dragueurs de mines, ainsi que, depuis la première apparition du Tirpitz, d'une force de couverture éloignée comprenant à nouveau les cuirassés King George V et Duke of York, le croiseur de bataille Renown et le porte-avions Victorious, dont les aviateurs, comme nous l'avons vu, ont été à deux doigts de coincer le Tirpitz lors de sa sortie précédente, et qui sont bien décidés, cette fois, à lui faire la peau.
A condition bien sûr que le Tirpitz se décide à sortir de sa tanière...
(1) mis en chantier en 1939, le Graf Zeppelin, seul porte-avions allemand, vit sa construction stoppée une première fois en 1940, puis définitivement en 1943
Mais en plus des chasseurs, des bombardiers spécialisés dans la lutte anti-navires, ainsi que des appareils de reconnaissance à long rayon d'action, seront assurément les bienvenus, de même que des destroyers et des sous-marins supplémentaires.
De cela, au moins, Hitler est convaincu, et de fait, les uns et les autres vont bientôt faire merveille contre le convoi PQ13, qui quitte l'Islande le 20 mars - soit deux jours après le retour du Tirpitz dans son mouillage du Faettenfjord - à destination de Mourmansk
Signe de la montée en puissance des convois arctiques, le PQ13, qui précèdera d'un jour le départ du convoi retour QP9, est cette fois composé de pas moins de vingt-et-un navires marchands, lesquels bénéficieront, comme à l'accoutumée, d'une escorte directe de destroyers et de chalutiers armés, d'une escorte rapprochée articulée autour du croiseur Trinidad et d'une demi-douzaine de destroyers et dragueurs de mines, ainsi que, depuis la première apparition du Tirpitz, d'une force de couverture éloignée comprenant à nouveau les cuirassés King George V et Duke of York, le croiseur de bataille Renown et le porte-avions Victorious, dont les aviateurs, comme nous l'avons vu, ont été à deux doigts de coincer le Tirpitz lors de sa sortie précédente, et qui sont bien décidés, cette fois, à lui faire la peau.
A condition bien sûr que le Tirpitz se décide à sortir de sa tanière...
(1) mis en chantier en 1939, le Graf Zeppelin, seul porte-avions allemand, vit sa construction stoppée une première fois en 1940, puis définitivement en 1943
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