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| Le croiseur Trinidad, en Islande, 18 février 1942 |
Durant tout l'après-midi du 28 mars, les navires largement éparpillés vont ainsi être la cible d'attaques aériennes sporadiques, qui entraînent la perte du cargo panaméen Raceland et du britannique Empire Ranger, dont l'équipage est néanmoins secouru, et fait prisonnier, peu avant 23h00 par les trois destroyers allemands Z24 -25 et -26 du capitaine Pönitz, qui ont appareillé de Kirkenes vers 13h00.
Deux heures plus tard, les mêmes destroyers tombent sur un cargo isolé, le panaméen Bateau, et l'expédient promptement par le fond, non sans avoir au préalable poliment demandé à son équipage de l'évacuer,... et l'avoir recueilli à leurs bords.
Deux beaux gestes dans cette guerre où l'inhumanité est devenue la règle...
Mais l'affaire n'est pas finie car, le 29 mars, sur le coup de 09h00, les mêmes destroyers allemands tombent sur le croiseur Trinidad qui, de son côté, s'efforce de rassembler les traînards et égarés du PQ13.
Les échanges de tirs sont violents mais, comme souvent, sporadiques et extrêmement confus. Au bout du compte, le Z26, se retrouve gravement endommagé et probablement condamné à couler.
A 09h22, le commandant du Trinidad décide de l'achever à la torpille mais, par une de ces cruelles ironies dont l'Histoire a le secret, la première torpille qu'il tire, défectueuse,... revient vers le croiseur et le frappe à 09h24 !
Trop heureux de l'aubaine, le Z26 s'empresse de détaler, mais est maintenant poursuivi par plusieurs destroyers britanniques et soviétiques accourus à la rescousse !

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