 |
| Le Tirpitz, ou l'inévitable - et très rapide - retour au fjord |
... le 26 mai 1941, il avait suffi d'une seule torpille d'avion pour endommager irrémédiablement le gouvernail du Bismarck et le livrer, le lendemain aux obus des cuirassés Rodney et King George V accourus à la curée.
Mais quasiment un an plus tard, ce coup de chance - car c'en était bien un - ne se reproduit pas : le Tirpitz parvient en effet à échapper à toutes les torpilles lancées contre lui, et même à abattre deux de ses assaillants, avant de regagner tranquillement la sécurité d'une de ses nombreuses tanières, en l'occurrence celle du Vestfjord (1)
Au final, le convoi aller PQ12 arrive donc sain et sauf (2) à Mourmansk le 12 mars, tandis que le convoi retour PQ8 s'en tire quant à lui avec la seule perte de son traînard, le vieux cargo-mixte Ijora.
Compte tenu des circonstances, les deux camps peuvent légitimement nourrir des regrets puisque, avec un peu plus de chance, le Tirpitz aurait bel et bien pu faire un carnage parmi les cargos du PQ12, tandis que les Britanniques, avec là encore un peu plus de chance, auraient tout aussi bien pu coincer le Tirpitz et lui faire subir le même sort que le Bismarck.
Match nul, et partie à remettre, donc. Une partie où l'existence-même du Tirpitz, mais aussi celle des dernières grosses unités de la Kriegsmarine, va exercer une influence profonde...
Et finalement tragique...
Mais quasiment un an plus tard, ce coup de chance - car c'en était bien un - ne se reproduit pas : le Tirpitz parvient en effet à échapper à toutes les torpilles lancées contre lui, et même à abattre deux de ses assaillants, avant de regagner tranquillement la sécurité d'une de ses nombreuses tanières, en l'occurrence celle du Vestfjord (1)
Au final, le convoi aller PQ12 arrive donc sain et sauf (2) à Mourmansk le 12 mars, tandis que le convoi retour PQ8 s'en tire quant à lui avec la seule perte de son traînard, le vieux cargo-mixte Ijora.
Compte tenu des circonstances, les deux camps peuvent légitimement nourrir des regrets puisque, avec un peu plus de chance, le Tirpitz aurait bel et bien pu faire un carnage parmi les cargos du PQ12, tandis que les Britanniques, avec là encore un peu plus de chance, auraient tout aussi bien pu coincer le Tirpitz et lui faire subir le même sort que le Bismarck.
Match nul, et partie à remettre, donc. Une partie où l'existence-même du Tirpitz, mais aussi celle des dernières grosses unités de la Kriegsmarine, va exercer une influence profonde...
Et finalement tragique...
(1) le Tirpitz ralliera ensuite le Faettenfjord le 18 mars
(2) la baleinière armée norvégienne Shera, envoyée à la rencontre du PQ12, avait quant à elle chaviré le 09 mars, entraînant la mort de la quasi-totalité de son équipage
Aucun commentaire:
Publier un commentaire