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| Le Tirpitz, près de Narvik, en 1942. Notez le double 105mm anti-aérien |
... pour la Kriegsmarine, et pour Hitler, l'affaire du PQ-12 a en tout cas révélé une fois de plus la piètre utilité de ses grands navires de surface dans cette "guerre de course" pour laquelle ils ont pourtant été conçus !
Non contents de s'avérer incapables de couler le moindre navire ennemi - si ce n'est un misérable cargo traînard - le Tirpitz et son escorte n'ont en effet eu d'autre choix, au bout du compte, et pour s'éviter le sort du Bismarck, que de retraiter à 30 nœuds dès l'apparition d'un premier avion britannique dans le ciel
"Les conclusions de Raeder [commandant en chef de la Kriegsmarine] et de l'État-major naval après cette première sortie du Tirpitz furent éloquentes : "le cours des événements démontre notre propre faiblesse navale dans ces eaux septentrionales. L'ennemi répond à chacune de nos sorties par l'envoi de puissants groupes de combat, et particulièrement de porte-avions, qui doivent être reconnus comme les plus dangereux opposants de nos grands navires de ligne.
Un indicateur de notre extrême vulnérabilité réside dans le fait que l'ennemi ose s'avancer dans nos propres eaux côtières du Nord sans être détruit par l'Aviation allemande. Nos propres forces d'escorte (destroyers, vedettes lance-torpilles) sont numériquement si faibles que nos grands navires se retrouvent inévitablement sous la plus extrême des pressions durant les attaques aériennes et les engagements avec l'ennemi"" (1)
Dit autrement, même s'ils passent désormais la quasi-totalité de leur temps au mouillage dans un fjord norvégien, les grands navires de surface allemands continuent certes de représenter une menace pour le trafic maritime britannique... mais se trouvent eux-mêmes menacés d'une totale annihilation s'ils tentent de quitter leur mouillage...
(1) David Irving, The Destruction of Convoy PQ-17, pages 8 et 9
Non contents de s'avérer incapables de couler le moindre navire ennemi - si ce n'est un misérable cargo traînard - le Tirpitz et son escorte n'ont en effet eu d'autre choix, au bout du compte, et pour s'éviter le sort du Bismarck, que de retraiter à 30 nœuds dès l'apparition d'un premier avion britannique dans le ciel
"Les conclusions de Raeder [commandant en chef de la Kriegsmarine] et de l'État-major naval après cette première sortie du Tirpitz furent éloquentes : "le cours des événements démontre notre propre faiblesse navale dans ces eaux septentrionales. L'ennemi répond à chacune de nos sorties par l'envoi de puissants groupes de combat, et particulièrement de porte-avions, qui doivent être reconnus comme les plus dangereux opposants de nos grands navires de ligne.
Un indicateur de notre extrême vulnérabilité réside dans le fait que l'ennemi ose s'avancer dans nos propres eaux côtières du Nord sans être détruit par l'Aviation allemande. Nos propres forces d'escorte (destroyers, vedettes lance-torpilles) sont numériquement si faibles que nos grands navires se retrouvent inévitablement sous la plus extrême des pressions durant les attaques aériennes et les engagements avec l'ennemi"" (1)
Dit autrement, même s'ils passent désormais la quasi-totalité de leur temps au mouillage dans un fjord norvégien, les grands navires de surface allemands continuent certes de représenter une menace pour le trafic maritime britannique... mais se trouvent eux-mêmes menacés d'une totale annihilation s'ils tentent de quitter leur mouillage...
(1) David Irving, The Destruction of Convoy PQ-17, pages 8 et 9

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