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| Le Tirpitz, ou "courage, fuyons dès l'apparition du moindre avion" |
... 09 mars 1942, 08h42
Et comme si cela ne suffisait pas encore, il y a le mazout qui commence - déjà - à manquer parmi les destroyers.
On pourrait, en théorie, les ravitailler en route et depuis le Tirpitz lui-même, mais les marins allemands ne sont pas habitués à cette manœuvre, qui réclame de surcroît une mer bien moins agitée qu'elle ne l'est en ce moment.
A 20h30, le Z14 Friedrich Ihn est le premier à devoir rebrousser chemin vers Tromso pour se ravitailler, progressivement imité par les trois autres,
A 04h00, le 08 mars, le Tirpitz est désormais seul... et toujours à la recherche de l'insaisissable PQ12.
Les heures s'égrènent sans que quiconque aperçoive le convoi qui, pourtant, au gré de ses propres changements de cap et de ceux du Tirpitz, n'est parfois qu'à une centaine de km.
A 18h00, les Allemands n'ont d'autre choix que de retraiter vers leur base : le souvenir du Bismarck, rendu incapable de manœuvrer après une attaque aérienne, et achevé le lendemain par deux cuirassés britanniques, est en effet dans toutes les mémoires, et plus de 24 heures après la destruction de l'Ijora, tout laisse à croire que d'autres porte-avions et cuirassés sont déjà en route et à la poursuite du Tirpitz.
Sage précaution et excellente déduction puisque le lendemain, peu avant 09h00, le Tirpitz et le Friedrich Ihn - qui l'a rejoint après s'être ravitaillé en mazout - sont surpris en mer par des Fairey Albacore du porte-avions Victorious...
Et comme si cela ne suffisait pas encore, il y a le mazout qui commence - déjà - à manquer parmi les destroyers.
On pourrait, en théorie, les ravitailler en route et depuis le Tirpitz lui-même, mais les marins allemands ne sont pas habitués à cette manœuvre, qui réclame de surcroît une mer bien moins agitée qu'elle ne l'est en ce moment.
A 20h30, le Z14 Friedrich Ihn est le premier à devoir rebrousser chemin vers Tromso pour se ravitailler, progressivement imité par les trois autres,
A 04h00, le 08 mars, le Tirpitz est désormais seul... et toujours à la recherche de l'insaisissable PQ12.
Les heures s'égrènent sans que quiconque aperçoive le convoi qui, pourtant, au gré de ses propres changements de cap et de ceux du Tirpitz, n'est parfois qu'à une centaine de km.
A 18h00, les Allemands n'ont d'autre choix que de retraiter vers leur base : le souvenir du Bismarck, rendu incapable de manœuvrer après une attaque aérienne, et achevé le lendemain par deux cuirassés britanniques, est en effet dans toutes les mémoires, et plus de 24 heures après la destruction de l'Ijora, tout laisse à croire que d'autres porte-avions et cuirassés sont déjà en route et à la poursuite du Tirpitz.
Sage précaution et excellente déduction puisque le lendemain, peu avant 09h00, le Tirpitz et le Friedrich Ihn - qui l'a rejoint après s'être ravitaillé en mazout - sont surpris en mer par des Fairey Albacore du porte-avions Victorious...

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