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| Le Tirpitz : puissant mais très vulnérable... |
... 07 mars 1942
Pendant plus de 24 heures se déroule alors une étrange partie de chasse, mais aussi de cache-cache, où les convois PQ12 et QP8 multiplient les changements de cap pour échapper à l'arrivée du Tirpitz... mais sans savoir d'où il pourrait surgir; où le Tirpitz et ses escorteurs en font autant pour débusquer le PQ12... mais sans savoir où le chercher; et où les cuirassés et le porte-avions de la force de couverture éloignée font comme tout le monde... mais sans savoir où se trouve le Tirpitz !
Et si, au gré de ces multiples évolutions en sens divers, les navires de chaque camp ne sont parfois qu'à une centaine de km les uns des autres, personne n'aperçoit la moindre trace de l'ennemi,... malgré les nombreux hydravions de reconnaissance que chacun expédie dans toutes les directions !
Dans l'après-midi du 07 mars, les destroyers allemands, qui fouillent la mer à une trentaine de km à l'avant du Tirpitz, découvrent enfin non pas le PQ12, ni même le QP8,... mais bien le vieux cargo mixte russe Ijora qui, malheureusement pour lui, traîne plusieurs dizaines de km derrière le QP8, et qu'ils envoient bien évidemment par le fond,... mais pas avant que celui-ci n'ait eu le temps de remplir l'éther de messages de détresse indiquant clairement sa position et aussi le fait qu'il est attaqué par "des navires de surface ennemis"
Sur la passerelle du Tirpitz, ces messages ont naturellement semé la consternation car chacun sait qu'ils ne manqueront pas, à plus ou moins brève échéance, de précipiter l'arrivée de cuirassés, et peut-être même d'un porte-avions, britanniques.
Or, les ordres de Hitler à l'égard du Tirpitz sont formels : il est interdit d'exposer le précieux cuirassé face à un ennemi supérieur en nombre, ou même face à un seul porte-avions.
Il faut donc retrouver au plus vite le maudit convoi avant de devoir, inévitablement, battre en retraite, mais ce maudit convoi, personne, et pas même les destroyers en avant-garde, ne l'a encore aperçu ni n'a la moindre idée de l'endroit où il peut bien se trouver...
Pendant plus de 24 heures se déroule alors une étrange partie de chasse, mais aussi de cache-cache, où les convois PQ12 et QP8 multiplient les changements de cap pour échapper à l'arrivée du Tirpitz... mais sans savoir d'où il pourrait surgir; où le Tirpitz et ses escorteurs en font autant pour débusquer le PQ12... mais sans savoir où le chercher; et où les cuirassés et le porte-avions de la force de couverture éloignée font comme tout le monde... mais sans savoir où se trouve le Tirpitz !
Et si, au gré de ces multiples évolutions en sens divers, les navires de chaque camp ne sont parfois qu'à une centaine de km les uns des autres, personne n'aperçoit la moindre trace de l'ennemi,... malgré les nombreux hydravions de reconnaissance que chacun expédie dans toutes les directions !
Dans l'après-midi du 07 mars, les destroyers allemands, qui fouillent la mer à une trentaine de km à l'avant du Tirpitz, découvrent enfin non pas le PQ12, ni même le QP8,... mais bien le vieux cargo mixte russe Ijora qui, malheureusement pour lui, traîne plusieurs dizaines de km derrière le QP8, et qu'ils envoient bien évidemment par le fond,... mais pas avant que celui-ci n'ait eu le temps de remplir l'éther de messages de détresse indiquant clairement sa position et aussi le fait qu'il est attaqué par "des navires de surface ennemis"
Sur la passerelle du Tirpitz, ces messages ont naturellement semé la consternation car chacun sait qu'ils ne manqueront pas, à plus ou moins brève échéance, de précipiter l'arrivée de cuirassés, et peut-être même d'un porte-avions, britanniques.
Or, les ordres de Hitler à l'égard du Tirpitz sont formels : il est interdit d'exposer le précieux cuirassé face à un ennemi supérieur en nombre, ou même face à un seul porte-avions.
Il faut donc retrouver au plus vite le maudit convoi avant de devoir, inévitablement, battre en retraite, mais ce maudit convoi, personne, et pas même les destroyers en avant-garde, ne l'a encore aperçu ni n'a la moindre idée de l'endroit où il peut bien se trouver...
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