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| Le Tirpitz, dans le Faettenfjord, attendant son heure... |
... 01 mars 1942
A l'insu des équipages des cargos, l'appareillage simultané des convois PQ12/QP8 donne également le signal du départ du grand jeu du chat et de la souris entre navires de surface de la Royal Navy et de la Kriegsmarine, les premiers étant bien décidés à coincer les seconds dès qu'ils sortiront de leur tanière pour s'en prendre aux cargos du convoi,... et les seconds tout aussi résolus à se tailler leur part de fromage - ou plus exactement de cargos - tout en échappant aux griffes des premiers.
Mais pour arriver à leurs fins, le chat britannique et la souris allemande ont autant besoin l'un que l'autre des renseignements qui ne peuvent leur être fournis que par leurs avions de reconnaissance ou sous-marins respectifs ce qui, dans la météo exécrable et les très faibles conditions de visibilité de l'hiver arctique, relève quasiment du miracle.
Le 05 mars, aux environs de midi, un quadrimoteur Focke-Wulf Condor décroche néanmoins la timbale, en réussissant à détecter le PQ12, à quelque 120 km au sud-est de l'île Jan Mayen
Branle-bas-de-combat chez les Allemands, et sur le cuirassé Tirpitz, où l'on se prépare fiévreusement à un appareillage... qui ne se produit pourtant que le lendemain puisque les règles d'engagement imposent d'avoir obtenu au préalable l'indispensable accord du Führer en personne !
Le 06 mars, le Monstre quitte donc le Faettenfjord en compagnie de quatre destroyers d'escorte... et se voit bientôt repéré en mer par le sous-marin britannique SeaWolf
Branle-bas-de-combat chez les Britanniques cette fois... où ne sait pourtant pas si le Tirpitz est seul ou alors accompagné du Panzerschiff Admiral Scheer, ni s'il entend réellement s'en prendre au convoi PQ12 ou alors, seul ou en compagnie du Scheer, forcer son passage vers l'Atlantique, comme son jumeau Bismarck l'avait fait l'année précédente...
A l'insu des équipages des cargos, l'appareillage simultané des convois PQ12/QP8 donne également le signal du départ du grand jeu du chat et de la souris entre navires de surface de la Royal Navy et de la Kriegsmarine, les premiers étant bien décidés à coincer les seconds dès qu'ils sortiront de leur tanière pour s'en prendre aux cargos du convoi,... et les seconds tout aussi résolus à se tailler leur part de fromage - ou plus exactement de cargos - tout en échappant aux griffes des premiers.
Mais pour arriver à leurs fins, le chat britannique et la souris allemande ont autant besoin l'un que l'autre des renseignements qui ne peuvent leur être fournis que par leurs avions de reconnaissance ou sous-marins respectifs ce qui, dans la météo exécrable et les très faibles conditions de visibilité de l'hiver arctique, relève quasiment du miracle.
Le 05 mars, aux environs de midi, un quadrimoteur Focke-Wulf Condor décroche néanmoins la timbale, en réussissant à détecter le PQ12, à quelque 120 km au sud-est de l'île Jan Mayen
Branle-bas-de-combat chez les Allemands, et sur le cuirassé Tirpitz, où l'on se prépare fiévreusement à un appareillage... qui ne se produit pourtant que le lendemain puisque les règles d'engagement imposent d'avoir obtenu au préalable l'indispensable accord du Führer en personne !
Le 06 mars, le Monstre quitte donc le Faettenfjord en compagnie de quatre destroyers d'escorte... et se voit bientôt repéré en mer par le sous-marin britannique SeaWolf
Branle-bas-de-combat chez les Britanniques cette fois... où ne sait pourtant pas si le Tirpitz est seul ou alors accompagné du Panzerschiff Admiral Scheer, ni s'il entend réellement s'en prendre au convoi PQ12 ou alors, seul ou en compagnie du Scheer, forcer son passage vers l'Atlantique, comme son jumeau Bismarck l'avait fait l'année précédente...
1 commentaire:
Bonjour, compliment pour le blog,
Concernant les renseignements, les britanniques disposaient d'un excellent réseau de renseignement en Norvège, petite mais fière nation ayant acquis son indépendance depuis assez peu de temps et qui comptait de nombreux et actifs réseaux de résistance, ainsi que des liaisons assez faciles avec l'Ecosse via le "bus des Shetland" , des navires de pêche Norvégiens acheminant agents, postes de radio et armes...etc.
Cela permettra des opérations très efficaces , comme les sabotages de l'usine d'Eau Lourde de Vermork qui entravera les recherches nucléaires allemandes
Les gros navires allemands étaient "monitorés" par les "guetteurs des Fjords" des opérateurs de radio qui signalaient à Londres leurs moindres mouvements et auxquels les services de Radiogoniométrie allemands livraient une traque permanente
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