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| Les convois de l'Arctique : des cargos qui se trainent à 10 nœuds sous un ciel blafard |
... l'arrivée du Tirpitz, suivie au fil des semaines de celle d'autres grosses unités allemandes dans les eaux norvégiennes, fait à présent planer une menace supplémentaire sur les convois arctiques.
Et pour la Royal Navy, cette menace ne peut être adressée que de deux manières : soit en annulant purement et simplement les traversées - ce qui est politiquement impossible ! - soit en augmentant considérablement la protection dont bénéficient déjà les convois, c-à-d en leur allouant en particulier une couche supplémentaire, composée cette fois d'un ou plusieurs cuirassés, éventuellement accompagnés d'un porte-avions lourd.
Mais comme les dits cuirassés et porte-avions sont infiniment plus rares et plus précieux que les destroyers, corvettes et autres chalutiers armés, ceux-ci seront également soumis à des règles d'engagement finalement fort semblables à celles qui accablent le Tirpitz allemand et qui - mais n'anticipons pas - vont en pratique les empêcher de remplir efficacement leur mission !
L'amiral Tovey a également décidé de faire coïncider l'appareillage du futur PQ12 de 18 cargos - avec celle du convoi retour, QP8 de 15 cargos, lesquels prendront donc tous la mer le même jour, soit le 01 mars 1942, ce qui, en principe, devrait maximiser l'usage des navires d'escorte
Et cette escorte est pour le moins conséquente, puisque composée au total de plus d'une quarantaine de navires (1), allant du porte-avions lourd Illustrious aux simples chalutiers armés, en passant par les cuirassés Duke of York et King George V et le croiseur de bataille Renown, qui, de près ou de loin, et en se relayant tout au long du parcours, accompagneront les cargos jusqu'à Mourmansk.
(1) le nombre total de navires d'escorte participant à une traversée arctique d'une dizaine de jours ne doit en aucune manière être confondu avec le nombre réel - et largement inférieur - de navires effectivement présents à un moment quelconque du parcours.
Et pour la Royal Navy, cette menace ne peut être adressée que de deux manières : soit en annulant purement et simplement les traversées - ce qui est politiquement impossible ! - soit en augmentant considérablement la protection dont bénéficient déjà les convois, c-à-d en leur allouant en particulier une couche supplémentaire, composée cette fois d'un ou plusieurs cuirassés, éventuellement accompagnés d'un porte-avions lourd.
Mais comme les dits cuirassés et porte-avions sont infiniment plus rares et plus précieux que les destroyers, corvettes et autres chalutiers armés, ceux-ci seront également soumis à des règles d'engagement finalement fort semblables à celles qui accablent le Tirpitz allemand et qui - mais n'anticipons pas - vont en pratique les empêcher de remplir efficacement leur mission !
L'amiral Tovey a également décidé de faire coïncider l'appareillage du futur PQ12 de 18 cargos - avec celle du convoi retour, QP8 de 15 cargos, lesquels prendront donc tous la mer le même jour, soit le 01 mars 1942, ce qui, en principe, devrait maximiser l'usage des navires d'escorte
Et cette escorte est pour le moins conséquente, puisque composée au total de plus d'une quarantaine de navires (1), allant du porte-avions lourd Illustrious aux simples chalutiers armés, en passant par les cuirassés Duke of York et King George V et le croiseur de bataille Renown, qui, de près ou de loin, et en se relayant tout au long du parcours, accompagneront les cargos jusqu'à Mourmansk.
(1) le nombre total de navires d'escorte participant à une traversée arctique d'une dizaine de jours ne doit en aucune manière être confondu avec le nombre réel - et largement inférieur - de navires effectivement présents à un moment quelconque du parcours.
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