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| Le Tirpitz, et un U-boot : le second était une arme bien plus efficace |
... utiliser des croiseurs lourds, et a fortiori un cuirassé de 50 000 tonnes, pour traquer et couler quelques misérables cargos de fer blanc constitue à n’en point douter un monstrueux gaspillage de talent et d’énergie.
Mais dans la mesure où ces derniers ne peuvent de toute manière espérer l'emporter face à leurs homologues britanniques beaucoup plus nombreux, l’affaire peut encore se justifier et offre de surcroît un nouveau but militaire à des navire qui sont tout de même des armes, et surtout des armes qui ont coûté une véritable fortune au Troisième Reich.
Le problème, c'est que ces armes sont aussi des symboles nationaux qui ne peuvent être lancés au combat qu’à coup sûr,... c-à-d sans qu’ils courent eux-mêmes le moindre risque !
Et c'est particulièrement vrai pour le Tirpitz, au-dessus duquel planent constamment des règles d'engagement, édictées autant par l'État-major que par Hitler lui-même, à ce point strictes qu'elles lui interdisent quasiment de quitter le fjord !
Avant que le Monstre soit autorisé à lever l'ancre, il faut en effet obtenir de la Luftwaffe qu’elle fournisse des renseignements précis, mais également réguliers, sur la composition et le cap des cargos à attaquer,... et surtout sur les navires de guerre chargés de les escorter, et en particulier sur la présence d’éventuels porte-avions.
Mais il faut aussi s’assurer que le Tirpitz puisse s’en prendre aux dits cargos sans s’aventurer lui-même trop loin en mer, qu’il ne demeure pas trop longtemps hors de sa tanière, et qu’il soit toujours en mesure de réintégrer celle-ci quand bon lui semble et sans courir le moindre risque de voir sa retraite coupée par des avions, des navires ou des sous-marins alliés.
Mais dans la mesure où ces derniers ne peuvent de toute manière espérer l'emporter face à leurs homologues britanniques beaucoup plus nombreux, l’affaire peut encore se justifier et offre de surcroît un nouveau but militaire à des navire qui sont tout de même des armes, et surtout des armes qui ont coûté une véritable fortune au Troisième Reich.
Le problème, c'est que ces armes sont aussi des symboles nationaux qui ne peuvent être lancés au combat qu’à coup sûr,... c-à-d sans qu’ils courent eux-mêmes le moindre risque !
Et c'est particulièrement vrai pour le Tirpitz, au-dessus duquel planent constamment des règles d'engagement, édictées autant par l'État-major que par Hitler lui-même, à ce point strictes qu'elles lui interdisent quasiment de quitter le fjord !
Avant que le Monstre soit autorisé à lever l'ancre, il faut en effet obtenir de la Luftwaffe qu’elle fournisse des renseignements précis, mais également réguliers, sur la composition et le cap des cargos à attaquer,... et surtout sur les navires de guerre chargés de les escorter, et en particulier sur la présence d’éventuels porte-avions.
Mais il faut aussi s’assurer que le Tirpitz puisse s’en prendre aux dits cargos sans s’aventurer lui-même trop loin en mer, qu’il ne demeure pas trop longtemps hors de sa tanière, et qu’il soit toujours en mesure de réintégrer celle-ci quand bon lui semble et sans courir le moindre risque de voir sa retraite coupée par des avions, des navires ou des sous-marins alliés.
Comment faire la guerre dans ces conditions...

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