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| Le Tirpitz, camouflé dans un fjord... avec un équipage qui semble s'ennuyer énormément |
... car même si le Faettenfjord et tous les fjords en tout point semblables qui vont lui succéder au fil des mois offrent une bonne protection anti-aérienne et anti-sous-marine aux navires qui s'y trouvent, ils n'en constituent pas moins des bases véritablement exécrables d’un point de vue opérationnel !
En ces endroits perdus du bout du monde, il n’y a en effet rien,... si ce n’est la randonnée et la coupe du bois (!), pour divertir et entretenir le moral des milliers d'officiers et de marins appelés y demeurer pendant des mois.
Et on n’y trouve pas non plus de grues, de cales sèches, d’entrepôts, d’ateliers, capables de réparer, ou simplement d’entretenir et d’approvisionner, des mastodontes de plusieurs dizaines de milliers de tonnes, leurs kilomètres de tuyauteries et de fils électriques, et leurs milliers de moteurs et de pièces d’équipement de toutes sortes.
Des plus gros obus aux plus simples ampoules électriques, tout ou presque doit venir d’Allemagne, à des milliers de km de là, et le plus souvent par bateau, avec toutes les lenteurs et les risques liés à ce genre de traversées.
Petit à petit, et malgré tous les efforts de la Kriegsmarine, l’efficacité du Tirpitz et de ses "petits camarades" ne peut donc aller qu’en s'amenuisant,... et d’autant plus que le mazout, pourtant indispensable aux opérations comme aux sorties d’entraînement, est lui-même sévèrement rationné, et de toute manière difficile à acheminer sur place.
Et on n’y trouve pas non plus de grues, de cales sèches, d’entrepôts, d’ateliers, capables de réparer, ou simplement d’entretenir et d’approvisionner, des mastodontes de plusieurs dizaines de milliers de tonnes, leurs kilomètres de tuyauteries et de fils électriques, et leurs milliers de moteurs et de pièces d’équipement de toutes sortes.
Des plus gros obus aux plus simples ampoules électriques, tout ou presque doit venir d’Allemagne, à des milliers de km de là, et le plus souvent par bateau, avec toutes les lenteurs et les risques liés à ce genre de traversées.
Petit à petit, et malgré tous les efforts de la Kriegsmarine, l’efficacité du Tirpitz et de ses "petits camarades" ne peut donc aller qu’en s'amenuisant,... et d’autant plus que le mazout, pourtant indispensable aux opérations comme aux sorties d’entraînement, est lui-même sévèrement rationné, et de toute manière difficile à acheminer sur place.
Et ce n'est pas encore le pire...

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