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| Hitler, à la tribune du Reischstag, déclarant la guerre aux États-Unis, 11 décembre 1941 |
... 11 décembre 1941
Parallèlement aux convois aller, les convois retour QP1 -2 et -3 ont quant à eux quitté Arkhangelsk les 28 septembre, 03 et 27 novembre et finalement réussi à rallier les côtes britanniques sans incident notable.
Jusqu'ici la progression des lents et patauds cargos n'a donc guère été perturbée que par les éléments, et en particulier par la présence de glaces, ainsi que par les inévitables problèmes mécaniques, qui ont parfois contraint l'un ou l'autre d'entre-eux à rebrousser chemin ou - perspective bien moins agréable - à hiverner dans un fjord russe au beau milieu de nulle part jusqu'au retour du printemps.
Pour Churchill, il s'agit donc d'un succès, mais qui doit surtout à l'indolence des Allemands eux-mêmes, et qui est d'autant plus relatif que les dits convois n'ont jusqu'ici été que fort modestes, puisque composés d'à peine une demi-douzaine de bâtiments à la fois, lesquels n'ont évidemment pu livrer grand-chose en URSS.
Si l'on veut maintenir la dite URSS dans la guerre, il importe donc de passer - et de passer très rapidement ! - à la vitesse supérieure, perspective qui parait néanmoins d'autant plus réalisable que les États-Unis sont officiellement entrés en guerre contre l'Allemagne depuis le 11 décembre ce qui, à plus ou moins brève échéance devrait non seulement garantir l'arrivée de fournitures supplémentaires - et de fournitures qui ne seront pas cette fois directement prélevées sur les achats britanniques ! - mais aussi, et surtout, de cargos américains pour les transporter, et de navires de guerre américains pour escorter ces derniers jusqu'en URSS.
Le problème, malheureusement, c'est que les Allemands, qui le 05 décembre ont été contraints de s'arrêter devant Moscou, ont enfin commencé à se préoccuper sérieusement de la menace des convois arctiques...
Parallèlement aux convois aller, les convois retour QP1 -2 et -3 ont quant à eux quitté Arkhangelsk les 28 septembre, 03 et 27 novembre et finalement réussi à rallier les côtes britanniques sans incident notable.
Jusqu'ici la progression des lents et patauds cargos n'a donc guère été perturbée que par les éléments, et en particulier par la présence de glaces, ainsi que par les inévitables problèmes mécaniques, qui ont parfois contraint l'un ou l'autre d'entre-eux à rebrousser chemin ou - perspective bien moins agréable - à hiverner dans un fjord russe au beau milieu de nulle part jusqu'au retour du printemps.
Pour Churchill, il s'agit donc d'un succès, mais qui doit surtout à l'indolence des Allemands eux-mêmes, et qui est d'autant plus relatif que les dits convois n'ont jusqu'ici été que fort modestes, puisque composés d'à peine une demi-douzaine de bâtiments à la fois, lesquels n'ont évidemment pu livrer grand-chose en URSS.
Si l'on veut maintenir la dite URSS dans la guerre, il importe donc de passer - et de passer très rapidement ! - à la vitesse supérieure, perspective qui parait néanmoins d'autant plus réalisable que les États-Unis sont officiellement entrés en guerre contre l'Allemagne depuis le 11 décembre ce qui, à plus ou moins brève échéance devrait non seulement garantir l'arrivée de fournitures supplémentaires - et de fournitures qui ne seront pas cette fois directement prélevées sur les achats britanniques ! - mais aussi, et surtout, de cargos américains pour les transporter, et de navires de guerre américains pour escorter ces derniers jusqu'en URSS.
Le problème, malheureusement, c'est que les Allemands, qui le 05 décembre ont été contraints de s'arrêter devant Moscou, ont enfin commencé à se préoccuper sérieusement de la menace des convois arctiques...

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