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La réussite de l'Opération Torch allait bientôt ramener de nouveaux convois dans l'Arctique |
... décembre 1942
Si Staline, bien qu'à contrecœur, a finalement accepté la suspension des convois arctiques afin de permettre à la Grande-Bretagne et aux États-Unis de réunir suffisamment de cargos et d'escorteurs pour débarquer en Afrique du Nord, la réussite du dit débarquement a inévitablement rendu de nombreux bâtiments à nouveau disponibles pour l'URSS... et donc rendu politiquement impossible tout nouveau report !
Malgré ses réticences bien connues à l'égard de toute cette entreprise, l'amiral Tovey sait qu'il n'est pas en mesure de s'opposer à l'appareillage de nouveaux convois vers l'URSS, mais seulement d'en atténuer autant que possibles les effets sur la Royal Navy
"À la mi-décembre 1942, les combats en Afrique du Nord avaient établi la supériorité des Alliés, et les unités de la Home Fleet s'en retournaient à Scapa Flow (...) Il était temps que les convois arctiques reprennent et profitent des mois restants de l'hiver polaire.
L'amiral Tovey recommandait de petits convois légèrement escortés. Il fut débouté par Londres, qui insistait [au contraire] sur de grands convois protégés par des croiseurs. Ceux-ci, contrairement une fois encore à l'avis du commandant-en-chef, mais sur l'insistance expresse du Premier Lord de la Mer, devraient maintenir le contact avec les convois jusque fort loin dans l'Est.
Tovey parvint cependant à imposer un compromis, qui s'avéra fructueux. Les expériences du PQ17 et de l'Opération FB ayant clairement démontré l'extrême vulnérabilité des navires marchands naviguant isolément ou en petits groupes aux attaques des U-boot, et celle du QP15 les difficultés inhérentes à mener un grand convoi dans l'obscurité et le mauvais temps propres à l'hiver arctique, le PQ19 fut donc scindé en deux parties, sous la forme des convois JW51A et JW51B" (1)
(1) Woodman, op cit, page 372
Si Staline, bien qu'à contrecœur, a finalement accepté la suspension des convois arctiques afin de permettre à la Grande-Bretagne et aux États-Unis de réunir suffisamment de cargos et d'escorteurs pour débarquer en Afrique du Nord, la réussite du dit débarquement a inévitablement rendu de nombreux bâtiments à nouveau disponibles pour l'URSS... et donc rendu politiquement impossible tout nouveau report !
Malgré ses réticences bien connues à l'égard de toute cette entreprise, l'amiral Tovey sait qu'il n'est pas en mesure de s'opposer à l'appareillage de nouveaux convois vers l'URSS, mais seulement d'en atténuer autant que possibles les effets sur la Royal Navy
"À la mi-décembre 1942, les combats en Afrique du Nord avaient établi la supériorité des Alliés, et les unités de la Home Fleet s'en retournaient à Scapa Flow (...) Il était temps que les convois arctiques reprennent et profitent des mois restants de l'hiver polaire.
L'amiral Tovey recommandait de petits convois légèrement escortés. Il fut débouté par Londres, qui insistait [au contraire] sur de grands convois protégés par des croiseurs. Ceux-ci, contrairement une fois encore à l'avis du commandant-en-chef, mais sur l'insistance expresse du Premier Lord de la Mer, devraient maintenir le contact avec les convois jusque fort loin dans l'Est.
Tovey parvint cependant à imposer un compromis, qui s'avéra fructueux. Les expériences du PQ17 et de l'Opération FB ayant clairement démontré l'extrême vulnérabilité des navires marchands naviguant isolément ou en petits groupes aux attaques des U-boot, et celle du QP15 les difficultés inhérentes à mener un grand convoi dans l'obscurité et le mauvais temps propres à l'hiver arctique, le PQ19 fut donc scindé en deux parties, sous la forme des convois JW51A et JW51B" (1)
(1) Woodman, op cit, page 372
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