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| Le général Imamura, probablement en 1945, après la Capitulation japonaise |
... Rabaul, 26 novembre 1942
A peine troublé par quelques escarmouches ou le passage de l'un ou l'autre bombardier venu de Rabaul, un calme relatif, qui va durer plusieurs semaines, règne donc sur Guadalcanal.
Mais aussi incroyable cela puisse-t-il sembler au vu des échecs de toutes les tentatives précédentes, et de leur coût extravagant, les Japonais n'ont pas encore abandonné l'espoir de reconquérir l'île !
A Rabaul, le 26 novembre, le général Hitoshi Imamura, qui a lui aussi participé à la guerre sino-japonaise, prend en effet officiellement les rennes d'une nouvelle "Armée de la 8ème Zone" qui comprend à la fois les survivants de la 17ème Armée toujours piégés à Guadalcanal avec le général Hyakutake, et surtout la nouvelle 18ème Armée, formée le 9 novembre et chargée de défendre la Nouvelle-Guinée avec les troupes demeurées sur place après le départ de la plupart de leurs camarades vers Guadalcanal, renforcées de trois divisions venues du Japon et qui doivent arriver à la fin de l'année et au début de 1943.
En prenant ses fonctions, Imamura a la ferme intention de puiser dans les effectifs de cette 18ème Armée pour expédier - une fois encore ! - de nouveaux renforts importants à Guadalcanal
Malheureusement pour lui, la rapide détérioration de la situation militaire en Nouvelle-Guinée-même, où les troupes australiennes, dirigées par Douglas MacArthur, ont repris du poil de la bête et sont reparties à l'offensive le 16 novembre dans la région de Buna-Gona, va vite tuer cette ambition dans l’œuf, attendu qu'une éventuelle victoire des Alliés en Nouvelle-Guinée rapprocherait dangereusement ces derniers de la Nouvelle-Bretagne, donc de Rabaul elle-même,... qui est infiniment plus importante pour l'effort de guerre japonais que ne l'a jamais été l'île de Guadalcanal.
A peine troublé par quelques escarmouches ou le passage de l'un ou l'autre bombardier venu de Rabaul, un calme relatif, qui va durer plusieurs semaines, règne donc sur Guadalcanal.
Mais aussi incroyable cela puisse-t-il sembler au vu des échecs de toutes les tentatives précédentes, et de leur coût extravagant, les Japonais n'ont pas encore abandonné l'espoir de reconquérir l'île !
A Rabaul, le 26 novembre, le général Hitoshi Imamura, qui a lui aussi participé à la guerre sino-japonaise, prend en effet officiellement les rennes d'une nouvelle "Armée de la 8ème Zone" qui comprend à la fois les survivants de la 17ème Armée toujours piégés à Guadalcanal avec le général Hyakutake, et surtout la nouvelle 18ème Armée, formée le 9 novembre et chargée de défendre la Nouvelle-Guinée avec les troupes demeurées sur place après le départ de la plupart de leurs camarades vers Guadalcanal, renforcées de trois divisions venues du Japon et qui doivent arriver à la fin de l'année et au début de 1943.
En prenant ses fonctions, Imamura a la ferme intention de puiser dans les effectifs de cette 18ème Armée pour expédier - une fois encore ! - de nouveaux renforts importants à Guadalcanal
Malheureusement pour lui, la rapide détérioration de la situation militaire en Nouvelle-Guinée-même, où les troupes australiennes, dirigées par Douglas MacArthur, ont repris du poil de la bête et sont reparties à l'offensive le 16 novembre dans la région de Buna-Gona, va vite tuer cette ambition dans l’œuf, attendu qu'une éventuelle victoire des Alliés en Nouvelle-Guinée rapprocherait dangereusement ces derniers de la Nouvelle-Bretagne, donc de Rabaul elle-même,... qui est infiniment plus importante pour l'effort de guerre japonais que ne l'a jamais été l'île de Guadalcanal.

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