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| "Bunker" américain, sur la Matanikau. Notez une fois encore l'omniprésence de la jungle |
... rivière Matanikau, 23 novembre 1942
Car jusqu'ici, et à l'exception de l'une ou l'autre patrouille, les Américains se contentaient pour l'essentiel d'attendre les charges japonaises dans des tranchées ou abris qui, constamment soumis à des pluies diluviennes, ne pouvaient certes être qualifiés de "confortables", mais qui leur épargnaient du moins la fatigue et les risques de longues marches à travers la jungle.
Aujourd'hui, la situation est radicalement inverse : ce sont eux qui doivent marcher dans la chaleur et l'humidité, et affronter les multiples difficultés et périls de la jungle, avant de finalement se lancer à l'attaque de positions japonaises qui ne sont souvent pas plus grandes qu'un trou individuel, et qui peuvent donc se dissimuler n'importe où dans une végétation luxuriante !
Pour espérer l'emporter dans pareil cas, il faut beaucoup de patience et des nerfs solides, mais aussi et surtout bien plus de combattants et de moyens, en armes et en logistique, que n'en possède l'ennemi, surtout si, comme les Américains, on n'accepte de subir quasiment aucune perte dans ses propres rangs !
En conséquence, la troisième attaque sur Kokumbona se transforme donc très vite en une procession d'escargots que Vandergrift, la mort dans l'âme, n'a d'ailleurs d'autre choix que de stopper le 23 novembre près de Point Cruz, non pas cette fois en raison de l'arrivée d'un nouveau convoi de renforts japonais, mais tout simplement en raison de la résistance opiniâtre de l'ennemi et de l'épuisement de ses propres hommes.
Pour la troisième fois, Kokumbona est donc sauvé, et la Bataille de Guadalcanal toute entière condamnée à faire du surplace dans les semaines suivantes...
Car jusqu'ici, et à l'exception de l'une ou l'autre patrouille, les Américains se contentaient pour l'essentiel d'attendre les charges japonaises dans des tranchées ou abris qui, constamment soumis à des pluies diluviennes, ne pouvaient certes être qualifiés de "confortables", mais qui leur épargnaient du moins la fatigue et les risques de longues marches à travers la jungle.
Aujourd'hui, la situation est radicalement inverse : ce sont eux qui doivent marcher dans la chaleur et l'humidité, et affronter les multiples difficultés et périls de la jungle, avant de finalement se lancer à l'attaque de positions japonaises qui ne sont souvent pas plus grandes qu'un trou individuel, et qui peuvent donc se dissimuler n'importe où dans une végétation luxuriante !
Pour espérer l'emporter dans pareil cas, il faut beaucoup de patience et des nerfs solides, mais aussi et surtout bien plus de combattants et de moyens, en armes et en logistique, que n'en possède l'ennemi, surtout si, comme les Américains, on n'accepte de subir quasiment aucune perte dans ses propres rangs !
En conséquence, la troisième attaque sur Kokumbona se transforme donc très vite en une procession d'escargots que Vandergrift, la mort dans l'âme, n'a d'ailleurs d'autre choix que de stopper le 23 novembre près de Point Cruz, non pas cette fois en raison de l'arrivée d'un nouveau convoi de renforts japonais, mais tout simplement en raison de la résistance opiniâtre de l'ennemi et de l'épuisement de ses propres hommes.
Pour la troisième fois, Kokumbona est donc sauvé, et la Bataille de Guadalcanal toute entière condamnée à faire du surplace dans les semaines suivantes...

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