... rivière Matanikau, 18 novembre 1942
Mais 2 000 hommes, aussi démunis soient-ils, c'est toujours beaucoup mieux que rien s'ils sont résolus à combattre jusqu'à la mort,... et si on parvient à les employer efficacement avant que survienne celle-ci !
Et de fait quand, pour la troisième fois en trois semaines (!), les troupes de Vandergrift franchissent la Matanikau le 18 novembre, dans le but une fois encore de s'emparer du village de Kokumbona, c'est pour y être chaudement accueillis par les anciens et les nouveaux défenseurs japonais, plus que jamais retranchés sur des positions habilement dissimulées dans la végétation !
Mais 2 000 hommes, aussi démunis soient-ils, c'est toujours beaucoup mieux que rien s'ils sont résolus à combattre jusqu'à la mort,... et si on parvient à les employer efficacement avant que survienne celle-ci !
Et de fait quand, pour la troisième fois en trois semaines (!), les troupes de Vandergrift franchissent la Matanikau le 18 novembre, dans le but une fois encore de s'emparer du village de Kokumbona, c'est pour y être chaudement accueillis par les anciens et les nouveaux défenseurs japonais, plus que jamais retranchés sur des positions habilement dissimulées dans la végétation !
Car une guerre d'attrition est toujours une guerre longue, qui offre donc à chaque belligérant amplement le temps d'apprendre de ses erreurs.
Tout au long de la Campagne de Guadalcanal, les Japonais, comme nous l'avons vu, se sont pour ainsi dire contentés de lancer leurs fantassins en avant face aux positions américaines défendues par de nombreuses mitrailleuses et canons.
Mais aussi spectaculaires pouvaient-elles sembler, ces charges, rapidement surnommées "banzaï" par leurs adversaires, s'étaient presque toujours soldées par un massacre général et n'avaient remporté, au mieux, que des gains minimes et rapidement perdus dans les heures suivantes.
N'ayant désormais plus à donner l'assaut, mais pouvant au contraire s'offrir le luxe d'attendre tranquillement celui des Américains, les Japonais sont aujourd'hui sinon en meilleure posture pour l'emporter, du moins militairement plus efficaces.
Et pour les Américains, c'est bien là le problème...
Tout au long de la Campagne de Guadalcanal, les Japonais, comme nous l'avons vu, se sont pour ainsi dire contentés de lancer leurs fantassins en avant face aux positions américaines défendues par de nombreuses mitrailleuses et canons.
Mais aussi spectaculaires pouvaient-elles sembler, ces charges, rapidement surnommées "banzaï" par leurs adversaires, s'étaient presque toujours soldées par un massacre général et n'avaient remporté, au mieux, que des gains minimes et rapidement perdus dans les heures suivantes.
N'ayant désormais plus à donner l'assaut, mais pouvant au contraire s'offrir le luxe d'attendre tranquillement celui des Américains, les Japonais sont aujourd'hui sinon en meilleure posture pour l'emporter, du moins militairement plus efficaces.
Et pour les Américains, c'est bien là le problème...

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