 |
| Soldats américains, à l'embouchure de la Matanikau. Notez le tank japonais détruit le 23 octobre |
... rivière Matanikau, 11 novembre 1942
Car dans l'après-midi du lendemain, un message urgent de Vandergrift vient non seulement stopper l'offensive,... mais également ordonner le retour immédiat de toutes les troupes sur la rive Est de la Matanikau !
Grâce aux renseignement dont il dispose, et dont dispose également Halsey à Nouméa, Vandergrift a en effet appris que les Japonais, décidément irréductibles, projettent de débarquer rien moins que "10 000 hommes" à Guadalcanal, et que ces hommes, qui ont embarqué sur au moins une dizaine de cargos, sont dores et déjà en route, escortés par de nombreux cuirassés et croiseurs !
Et face à cette nouvelle menace, Vandergrift, comme il l'a fait une semaine auparavant, estime ne pas avoir assez d'hommes pour défendre ce qui constitue assurément le principal et même le seul objectif des Japonais, à savoir l'aérodrome,... d'où l'absolue nécessité de rapatrier une fois encore, et autour de Henderson Field, ses meilleures troupes et leur artillerie, actuellement engagées plusieurs dizaines de km à l'Ouest !
Pour la seconde fois, le village de Kokumbona est donc sauvé et demeure entre les mains des Japonais qui, pour la seconde fois, vont également profiter de plusieurs jours de répit pour reprendre leur souffle et renforcer leurs positions, et ce dans la perspective d'un retour américain.
Et ce retour est d'autant plus probable, que, comme nous l'avons vu, le convoi de renforts est finalement écrasé et contraint de faire demi-tour après une successions d'engagements navals menés entre le 13 et le 15 novembre, et seule une petite partie de celui-ci, soit environ 2 000 hommes quasiment dépourvus d'armes et de ravitaillement, parvient finalement à débarquer à l'Ouest de la Matanikau, près de Tassafaronga...
Car dans l'après-midi du lendemain, un message urgent de Vandergrift vient non seulement stopper l'offensive,... mais également ordonner le retour immédiat de toutes les troupes sur la rive Est de la Matanikau !
Grâce aux renseignement dont il dispose, et dont dispose également Halsey à Nouméa, Vandergrift a en effet appris que les Japonais, décidément irréductibles, projettent de débarquer rien moins que "10 000 hommes" à Guadalcanal, et que ces hommes, qui ont embarqué sur au moins une dizaine de cargos, sont dores et déjà en route, escortés par de nombreux cuirassés et croiseurs !
Et face à cette nouvelle menace, Vandergrift, comme il l'a fait une semaine auparavant, estime ne pas avoir assez d'hommes pour défendre ce qui constitue assurément le principal et même le seul objectif des Japonais, à savoir l'aérodrome,... d'où l'absolue nécessité de rapatrier une fois encore, et autour de Henderson Field, ses meilleures troupes et leur artillerie, actuellement engagées plusieurs dizaines de km à l'Ouest !
Pour la seconde fois, le village de Kokumbona est donc sauvé et demeure entre les mains des Japonais qui, pour la seconde fois, vont également profiter de plusieurs jours de répit pour reprendre leur souffle et renforcer leurs positions, et ce dans la perspective d'un retour américain.
Et ce retour est d'autant plus probable, que, comme nous l'avons vu, le convoi de renforts est finalement écrasé et contraint de faire demi-tour après une successions d'engagements navals menés entre le 13 et le 15 novembre, et seule une petite partie de celui-ci, soit environ 2 000 hommes quasiment dépourvus d'armes et de ravitaillement, parvient finalement à débarquer à l'Ouest de la Matanikau, près de Tassafaronga...
Aucun commentaire:
Publier un commentaire