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| Soldats américains sur la Matanikau, novembre 1942 |
... rivière Matanikau, 10 novembre 1942
Car revenons quelques jours en arrière, et aux abords de la rivière Matanikau, où les Américains, rappelons-nous, ont dû, le 04 novembre, stopper leur offensive pour expédier des renforts vers Koli Point, où un débarquement japonais, qui préfigurait peut-être une attaque de grande importance, venait tout juste d'être signalé.
La menace - très surévaluée - de Koli Point réglée, Vandergrift peut maintenant renvoyer ses hommes sur la Matanikau et toujours dans l'intention de s'emparer du village de Kokumbona, devenu quartier-général de ce qui reste de soldats japonais sur l'île de Guadalcanal.
L'offensive, donc, reprend le 10 novembre, mais, comme cela était à prévoir, les Japonais présents sur place ont évidemment profité du répit qui leur était miraculeusement offert pour renforcer leurs propres positions,... aidés dans leur tâche par le débarquement, entre Kokumbona et le Cap Espérance, de plusieurs centaines d'hommes acheminés par les inévitables destroyers du Tokyo Express !
Tout est donc largement à recommencer, et la tâche s'avère d'autant plus difficile pour les hommes de Vandergrift qu'ils ont dû troquer leur traditionnel habit de défenseurs au profit - très relatif - de celui d'attaquants, car ce sont à présent eux qui doivent donner l'assaut à des combattants ennemis solidement retranchés et soigneusement dissimulés dans la végétation !
La progression s'avère donc lente et surtout coûteuse en vies humaines, mais pourrait néanmoins déboucher sur un succès si, une fois encore, un évènement totalement imprévu ne venait soudainement bouleverser la donne...
Car revenons quelques jours en arrière, et aux abords de la rivière Matanikau, où les Américains, rappelons-nous, ont dû, le 04 novembre, stopper leur offensive pour expédier des renforts vers Koli Point, où un débarquement japonais, qui préfigurait peut-être une attaque de grande importance, venait tout juste d'être signalé.
La menace - très surévaluée - de Koli Point réglée, Vandergrift peut maintenant renvoyer ses hommes sur la Matanikau et toujours dans l'intention de s'emparer du village de Kokumbona, devenu quartier-général de ce qui reste de soldats japonais sur l'île de Guadalcanal.
L'offensive, donc, reprend le 10 novembre, mais, comme cela était à prévoir, les Japonais présents sur place ont évidemment profité du répit qui leur était miraculeusement offert pour renforcer leurs propres positions,... aidés dans leur tâche par le débarquement, entre Kokumbona et le Cap Espérance, de plusieurs centaines d'hommes acheminés par les inévitables destroyers du Tokyo Express !
Tout est donc largement à recommencer, et la tâche s'avère d'autant plus difficile pour les hommes de Vandergrift qu'ils ont dû troquer leur traditionnel habit de défenseurs au profit - très relatif - de celui d'attaquants, car ce sont à présent eux qui doivent donner l'assaut à des combattants ennemis solidement retranchés et soigneusement dissimulés dans la végétation !
La progression s'avère donc lente et surtout coûteuse en vies humaines, mais pourrait néanmoins déboucher sur un succès si, une fois encore, un évènement totalement imprévu ne venait soudainement bouleverser la donne...

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