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| L'épave du cargo Kinugawa Maru, échoué sur la plage de Tassafaronga, novembre 1942 |
... Guadalcanal, 15 novembre 1942, 04h00
En moins de 48 heures, et en deux affrontements distincts mais menés au même endroit, la Marine impériale vient donc de perdre deux de ses cuirassés, lesquels étaient certes les plus anciens et les moins puissants, mais aussi, et paradoxalement, les plus utiles de sa flotte !
Mais l'affaire n'est toujours pas terminée, car si Kondo a sagement pris la décision de se retirer avec ce qui reste de sa flottille, la voie est en revanche libre pour les quatre transporteurs de troupes qu’il avait reçu pour mission d’escorter jusqu'à Guadalcanal,... puisque les deux cuirassés américains, dont l'un endommagé, ont également vidé les lieux !
Pas question cependant de procéder avec ordre et méthode : sachant qu’ils seront, dès l’aube, attaqués par les appareils basés à Henderson Field, sur cet aérodrome maudit que personne n'est jamais parvenu à détruire, leurs commandants décident plutôt, vers 04h00, d’échouer leurs bâtiments sur la plage la plus proche, en l’occurrence celle de Tassafaronga.
Sage précaution en vérité puisque, deux heures plus tard, les avions américains s’empressent en effet de mettre en flammes les quatre cargos mais aussi tout le matériel et les munitions qu’ils transportaient et qui n’ont pu être déchargés avant leur arrivée !
C'est fini : même si personne, dans un camp comme dans l'autre, ne s'en rend encore réellement compte, le Japon est échec et mat et vient bel et bien de perdre la bataille d'attrition qu'il mène à Guadalcanal depuis le début du mois d'août...
En moins de 48 heures, et en deux affrontements distincts mais menés au même endroit, la Marine impériale vient donc de perdre deux de ses cuirassés, lesquels étaient certes les plus anciens et les moins puissants, mais aussi, et paradoxalement, les plus utiles de sa flotte !
Mais l'affaire n'est toujours pas terminée, car si Kondo a sagement pris la décision de se retirer avec ce qui reste de sa flottille, la voie est en revanche libre pour les quatre transporteurs de troupes qu’il avait reçu pour mission d’escorter jusqu'à Guadalcanal,... puisque les deux cuirassés américains, dont l'un endommagé, ont également vidé les lieux !
Pas question cependant de procéder avec ordre et méthode : sachant qu’ils seront, dès l’aube, attaqués par les appareils basés à Henderson Field, sur cet aérodrome maudit que personne n'est jamais parvenu à détruire, leurs commandants décident plutôt, vers 04h00, d’échouer leurs bâtiments sur la plage la plus proche, en l’occurrence celle de Tassafaronga.
Sage précaution en vérité puisque, deux heures plus tard, les avions américains s’empressent en effet de mettre en flammes les quatre cargos mais aussi tout le matériel et les munitions qu’ils transportaient et qui n’ont pu être déchargés avant leur arrivée !
C'est fini : même si personne, dans un camp comme dans l'autre, ne s'en rend encore réellement compte, le Japon est échec et mat et vient bel et bien de perdre la bataille d'attrition qu'il mène à Guadalcanal depuis le début du mois d'août...
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