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| Le Washington : ou comment voir sans être vu |
... mais fidèles à leur réputation de champions du combat de nuit, les Japonais réagissent avec autant de vigueur que de rapidité : en quelques minutes, les Américains perdent trois de leurs quatre destroyers d'escorte tandis que le South Dakota, victime d'un court-circuit majeur autant que d'une succession d'ordres et contre-ordres malavisés, se retrouve sans électricité pour ses radars et ses tourelles... et illuminé par la lueur des destroyers en flammes !
Les Japonais en profitent aussitôt : le Kirishima, mais aussi les croiseurs Atago et Takao, font bientôt pleuvoir les obus de 356 et 203mm sur le cuirassé américain, le touchant à une trentaine de reprises !
Victime de plusieurs incendies, radars et conduites de tirs hors-service, le South Dakota est en fâcheuse posture et finirait peut-être par succomber si le Washington, dont les Japonais ignorent la présence, ne se décidait enfin à intervenir !
Les Américains, on le sait, n'ont jamais brillé la nuit mais, contrairement à leurs adversaires, ils disposent de radars et de calculateurs de tirs performants et - du moins dans le cas du Washington - d'opérateurs enfin capables de s'en servir : dans l'obscurité totale, et sans être détecté, le Washington parvient donc à se rapprocher de l'escadre japonaise, puis à ouvrir le feu sur le Kirishima à une distance de seulement 5 000 mètres, autant dire du bout portant pour des pièces de 406mm, dont les obus n'ont aucun mal à pénétrer les flancs peu protégés du vieux croiseur de bataille nippon qui, en quelques instants, se retrouve atteint par neuf projectiles de 406mm, et une quarantaine d'autres de 127mm
Rapidement transformé en amas de ferrailles, ravagé par les flammes et les explosions, le malheureux Kirishima se couche sur tribord, avant de chavirer à 03h25, avec plus de 300 officiers et marins encore à son bord...
Les Japonais en profitent aussitôt : le Kirishima, mais aussi les croiseurs Atago et Takao, font bientôt pleuvoir les obus de 356 et 203mm sur le cuirassé américain, le touchant à une trentaine de reprises !
Victime de plusieurs incendies, radars et conduites de tirs hors-service, le South Dakota est en fâcheuse posture et finirait peut-être par succomber si le Washington, dont les Japonais ignorent la présence, ne se décidait enfin à intervenir !
Les Américains, on le sait, n'ont jamais brillé la nuit mais, contrairement à leurs adversaires, ils disposent de radars et de calculateurs de tirs performants et - du moins dans le cas du Washington - d'opérateurs enfin capables de s'en servir : dans l'obscurité totale, et sans être détecté, le Washington parvient donc à se rapprocher de l'escadre japonaise, puis à ouvrir le feu sur le Kirishima à une distance de seulement 5 000 mètres, autant dire du bout portant pour des pièces de 406mm, dont les obus n'ont aucun mal à pénétrer les flancs peu protégés du vieux croiseur de bataille nippon qui, en quelques instants, se retrouve atteint par neuf projectiles de 406mm, et une quarantaine d'autres de 127mm
Rapidement transformé en amas de ferrailles, ravagé par les flammes et les explosions, le malheureux Kirishima se couche sur tribord, avant de chavirer à 03h25, avec plus de 300 officiers et marins encore à son bord...
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