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| Combat à bout portant entre le destroyer Laffey et le cuirassé Hiei, 13 novembre 1942 |
... Guadalcanal, 13 novembre 1942, 01h50
Pour faire face à l’arrivée des cuirassés et navires d’accompagnement japonais, le contre-amiral Daniel Callaghan - qui va trouver la mort dans quelques minutes - a disposé les cinq croiseurs et les huit destroyers dont il dispose par le travers du Savo Sound que chacun, pour d'évidentes raisons, a rebaptisé Ironbottom Sound, c-à-d "baie au fond de ferraille".
Les Japonais, on le sait, sont passés maîtres dans les combats de nuit, et si les Américains disposent quant à eux de radars de plus en plus nombreux, et de plus en plus performants, ils ne les maîtrisent encore qu'assez mal, en sorte que la bataille qui s'ensuit, et qui se veut réédition de celle du 09 août, s'avère une fois de plus particulièrement confuse : chacun tirant une fois encore sur tout ce qu'il aperçoit - ou croit apercevoir - sur ses écran ou au travers de ses télémètres.
Avec leurs modestes 203, 155 et même - pour les destroyers - 127mm, les bâtiments américains ne font évidemment pas le poids face aux 356mm des "cuirassés rapides" nippons, mais Abe, qui a reçu pour mission de bombarder un aérodrome, et qui ne s’attend pas du tout à un engagement contre des navires de surface, n’a quasiment emporté, et fait préparer, que des obus explosifs, beaucoup moins efficaces que des perforants dans une lutte anti-navires.
Pour ne rien arranger, les tirs s’effectuent pour ainsi dire à bout portant, parfois même à quelques dizaines de mètres (!), et comme les Hiei et Kirishima sont beaucoup plus haut sur l’eau que leurs adversaires, ils peinent à engager leur artillerie principale alors que les canons des croiseurs et destroyers américains, eux, bien qu’incapables de percer les ceintures blindées, sont en mesure de faire un carnage dans les superstructures des cuirassés japonais
Au final, ce sont donc ces derniers qui, vers 02h30 décident de jeter l'éponge et de battre en retraite, une retraite néanmoins catastrophique pour le Hiei qui, gravement endommagé aux machines et à la barre, se traîne à cinq nœuds et s'avère quasiment ingouvernable…
Pour faire face à l’arrivée des cuirassés et navires d’accompagnement japonais, le contre-amiral Daniel Callaghan - qui va trouver la mort dans quelques minutes - a disposé les cinq croiseurs et les huit destroyers dont il dispose par le travers du Savo Sound que chacun, pour d'évidentes raisons, a rebaptisé Ironbottom Sound, c-à-d "baie au fond de ferraille".
Les Japonais, on le sait, sont passés maîtres dans les combats de nuit, et si les Américains disposent quant à eux de radars de plus en plus nombreux, et de plus en plus performants, ils ne les maîtrisent encore qu'assez mal, en sorte que la bataille qui s'ensuit, et qui se veut réédition de celle du 09 août, s'avère une fois de plus particulièrement confuse : chacun tirant une fois encore sur tout ce qu'il aperçoit - ou croit apercevoir - sur ses écran ou au travers de ses télémètres.
Avec leurs modestes 203, 155 et même - pour les destroyers - 127mm, les bâtiments américains ne font évidemment pas le poids face aux 356mm des "cuirassés rapides" nippons, mais Abe, qui a reçu pour mission de bombarder un aérodrome, et qui ne s’attend pas du tout à un engagement contre des navires de surface, n’a quasiment emporté, et fait préparer, que des obus explosifs, beaucoup moins efficaces que des perforants dans une lutte anti-navires.
Pour ne rien arranger, les tirs s’effectuent pour ainsi dire à bout portant, parfois même à quelques dizaines de mètres (!), et comme les Hiei et Kirishima sont beaucoup plus haut sur l’eau que leurs adversaires, ils peinent à engager leur artillerie principale alors que les canons des croiseurs et destroyers américains, eux, bien qu’incapables de percer les ceintures blindées, sont en mesure de faire un carnage dans les superstructures des cuirassés japonais
Au final, ce sont donc ces derniers qui, vers 02h30 décident de jeter l'éponge et de battre en retraite, une retraite néanmoins catastrophique pour le Hiei qui, gravement endommagé aux machines et à la barre, se traîne à cinq nœuds et s'avère quasiment ingouvernable…

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