| Le cuirassé Hiei, en 1939 |
… à l'aube, tournant en ronds à seulement cinq nœuds, et dès lors devenu une proie facile, le malheureux Hiei est pourchassé et bombardé sans relâche par l’aviation américaine de Henderson Field, mais aussi par celle de l’Enterprise.
Abandonné par son équipage, le cuirassé japonais est finalement sabordé dans la soirée.
Au bilan de cet engagement, la Marine impériale a donc perdu un cuirassé et deux destroyers, et a été contrainte de battre en retraite sans avoir pu détruire Henderson Field et ainsi assurer la sécurité des transporteurs de troupes, qui ont en conséquence dû faire demi-tour.
La Navy, de son côté, déplore la perte des croiseurs Atlanta et Juneau, et de quatre destroyers, un prix élevé, certes, mais que l’Amérique est, pour l’instant du moins, d’autant plus encline à accepter que Halsey, lors de sa visite du 8 novembre à Guadalcanal, lui a clairement annoncé la couleur, en soulignant que la victoire ne s’obtiendrait pas sans pertes et "que l’on ne faisait pas d’omelette sans casser des oeufs"
Et l’omelette est loin d'être complète car Yamamoto, à Truk, n’a toujours pas renoncé à débarquer des renforts sur l'île : après avoir relevé Abe de son commandement, il a en effet chargé Nobutake Kondō de recommencer aussitôt que possible l’opération,... avec le même Kirishima renforcé de quelques croiseurs !
Dans l’immédiat, ce sont toutefois les six croiseurs lourds et légers de Mikawa qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, et cette fois sans opposition américaine, se présentent devant Henderson Field pour y faire à nouveau pleuvoir un déluge d’obus qui, à nouveau, n'empêche nullement les appareils américains d'en redécoller dès l'aube pour s'en aller couler plusieurs transporteurs de troupes japonais,... et même le croiseur Kinugasa qui, tout content de lui, s’en retournait à Rabaul !
Abandonné par son équipage, le cuirassé japonais est finalement sabordé dans la soirée.
Au bilan de cet engagement, la Marine impériale a donc perdu un cuirassé et deux destroyers, et a été contrainte de battre en retraite sans avoir pu détruire Henderson Field et ainsi assurer la sécurité des transporteurs de troupes, qui ont en conséquence dû faire demi-tour.
La Navy, de son côté, déplore la perte des croiseurs Atlanta et Juneau, et de quatre destroyers, un prix élevé, certes, mais que l’Amérique est, pour l’instant du moins, d’autant plus encline à accepter que Halsey, lors de sa visite du 8 novembre à Guadalcanal, lui a clairement annoncé la couleur, en soulignant que la victoire ne s’obtiendrait pas sans pertes et "que l’on ne faisait pas d’omelette sans casser des oeufs"
Et l’omelette est loin d'être complète car Yamamoto, à Truk, n’a toujours pas renoncé à débarquer des renforts sur l'île : après avoir relevé Abe de son commandement, il a en effet chargé Nobutake Kondō de recommencer aussitôt que possible l’opération,... avec le même Kirishima renforcé de quelques croiseurs !
Dans l’immédiat, ce sont toutefois les six croiseurs lourds et légers de Mikawa qui, dans la nuit du 13 au 14 novembre, et cette fois sans opposition américaine, se présentent devant Henderson Field pour y faire à nouveau pleuvoir un déluge d’obus qui, à nouveau, n'empêche nullement les appareils américains d'en redécoller dès l'aube pour s'en aller couler plusieurs transporteurs de troupes japonais,... et même le croiseur Kinugasa qui, tout content de lui, s’en retournait à Rabaul !
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