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| Schéma de l'attaque japonaise : Sumiyoshi attaque vers l'Esrt et Maruyama depuis le Sud |
... pour rallier Henderson Field depuis la rive ouest de la Matanikau, où Hyakutake a rassemblé ses forces, il n'existe que deux voies terrestres.
La plus simple, et la plus rapide, est de marcher plein Est en longeant la bande côtière, ce qui implique hélas de progresser à découvert, donc au vu et au su de l'Aviation américaine, et surtout de s'affranchir de la longue ligne de défenses que les Américains, grâce aux renforts qu'ils ont eux-mêmes reçus, sont parvenus à établir jusqu'à la rive orientale de la Matanikau.
La seconde solution est de s'imposer un fort long et pénible détour à travers la jungle, jusqu'à ce qu'on soit en mesure de lancer une attaque depuis le Sud de l'aérodrome,... comme l'avait précisément fait Kawagushi lors de ses deux tentatives des 12 et 13 août.
Après réflexion, Hyakutake a décidé... de faire les deux en même temps ou, plus exactement, de lancer une vaste attaque de diversion à l'Est, au moyen des 3 000 hommes du général Tadashi Sumiyoshi, tandis que le corps de bataille principal, commandé par le général Masao Maruyama, et fort d'environ 10 000 hommes, traversera quant à lui la jungle et attaquera Henderson Field par le Sud.
Tactiquement, le plan a du sens, mais compte tenu de l'insigne faiblesse des moyens de communication japonais, il sera à l'évidence extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de coordonner les initiatives de deux formations aussi largement séparées l'une de l'autre et manœuvrant dans deux directions différentes.
Surtout, la malheureuse expérience de Kawagushi a elle-même déjà prouvé à quel point il est difficile de s'orienter dans une jungle aussi dense et hostile que celle de Guadalcanal, puis de faire en sorte que chaque unité, épuisée par son interminable marche, se retrouve pile au bon moment et exactement à l'endroit prévu pour l'attaque !
La longue et tragique Histoire des guerres a également amplement démontré que tout plan de bataille qui n'accorde aucune place aux aléas et aux retards, et qui suppose au contraire que tout, en ce et y compris les réactions de l'adversaire, se déroulera tel que prévu, est pour ainsi dire condamné par avance à échouer.
Et c'est exactement ce qui va se produire...
La plus simple, et la plus rapide, est de marcher plein Est en longeant la bande côtière, ce qui implique hélas de progresser à découvert, donc au vu et au su de l'Aviation américaine, et surtout de s'affranchir de la longue ligne de défenses que les Américains, grâce aux renforts qu'ils ont eux-mêmes reçus, sont parvenus à établir jusqu'à la rive orientale de la Matanikau.
La seconde solution est de s'imposer un fort long et pénible détour à travers la jungle, jusqu'à ce qu'on soit en mesure de lancer une attaque depuis le Sud de l'aérodrome,... comme l'avait précisément fait Kawagushi lors de ses deux tentatives des 12 et 13 août.
Après réflexion, Hyakutake a décidé... de faire les deux en même temps ou, plus exactement, de lancer une vaste attaque de diversion à l'Est, au moyen des 3 000 hommes du général Tadashi Sumiyoshi, tandis que le corps de bataille principal, commandé par le général Masao Maruyama, et fort d'environ 10 000 hommes, traversera quant à lui la jungle et attaquera Henderson Field par le Sud.
Tactiquement, le plan a du sens, mais compte tenu de l'insigne faiblesse des moyens de communication japonais, il sera à l'évidence extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de coordonner les initiatives de deux formations aussi largement séparées l'une de l'autre et manœuvrant dans deux directions différentes.
Surtout, la malheureuse expérience de Kawagushi a elle-même déjà prouvé à quel point il est difficile de s'orienter dans une jungle aussi dense et hostile que celle de Guadalcanal, puis de faire en sorte que chaque unité, épuisée par son interminable marche, se retrouve pile au bon moment et exactement à l'endroit prévu pour l'attaque !
La longue et tragique Histoire des guerres a également amplement démontré que tout plan de bataille qui n'accorde aucune place aux aléas et aux retards, et qui suppose au contraire que tout, en ce et y compris les réactions de l'adversaire, se déroulera tel que prévu, est pour ainsi dire condamné par avance à échouer.
Et c'est exactement ce qui va se produire...

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