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| Le Kongo, en 1931, après sa reconstruction en "cuirassé rapide" |
... Guadalcanal, 12 octobre 1942
Mais pas question néanmoins de recourir aux monstrueuses pièces de 460mm du "super-cuirassé" Yamato !
Trop précieux pour être risqué au combat, ce dernier est donc sagement demeuré dans le Lagon de Truk, se contenant de regarder les deux "cuirassés rapides" Haruna et Kongo prendre la route de Guadalcanal.
Nés croiseurs de bataille, ces deux bâtiments, qui datent de la 1ère G.M. ont pour ainsi dire été entièrement reconstruits dans l'entre-deux-guerres, et s'ils ne portent "que" du 356mm, leurs dimensions plus "raisonnables", et leur vitesse de 30 nœuds, donc analogue à celle des croiseurs et destroyers, en font de parfaits outils pour des raids-éclair menés exclusivement de nuit, donc à l'abri des avions américains.
Enfin, avantage ô combien déterminant, leur perte éventuelle au combat ne représenterait pas, à la différence de celle du Yamato, un drame absolu pour la Marine impériale et le Japon tout entier.
Dans la nuit du 12 au 13 octobre, ces derniers se présentent donc devant Henderson Field, font pleuvoir un véritable déluge d'obus de gros calibre sur le terrain, y détruisent une quarantaine d'avions au sol,... puis reprennent tranquillement le chemin de leur base avant l'arrivée de l'aube.
Pour les soldats américains stationnés sur l'île et terrés dans leurs abris, la stupeur est totale : au lendemain de la victoire du Cap Espérance, comment des bâtiments de cette taille ont-ils pu s'approcher ainsi sans que personne ne les repère, semer la désolation, puis repartir sans être aucunement inquiétés ? Que fait la Navy ? Et que fait l'amiral Ghormley, à Nouméa, pour les sortir de ce cauchemar qui n'en finit pas ?
Pour Nimitz, c'est tout simplement la goutte de trop...
Mais pas question néanmoins de recourir aux monstrueuses pièces de 460mm du "super-cuirassé" Yamato !
Trop précieux pour être risqué au combat, ce dernier est donc sagement demeuré dans le Lagon de Truk, se contenant de regarder les deux "cuirassés rapides" Haruna et Kongo prendre la route de Guadalcanal.
Nés croiseurs de bataille, ces deux bâtiments, qui datent de la 1ère G.M. ont pour ainsi dire été entièrement reconstruits dans l'entre-deux-guerres, et s'ils ne portent "que" du 356mm, leurs dimensions plus "raisonnables", et leur vitesse de 30 nœuds, donc analogue à celle des croiseurs et destroyers, en font de parfaits outils pour des raids-éclair menés exclusivement de nuit, donc à l'abri des avions américains.
Enfin, avantage ô combien déterminant, leur perte éventuelle au combat ne représenterait pas, à la différence de celle du Yamato, un drame absolu pour la Marine impériale et le Japon tout entier.
Dans la nuit du 12 au 13 octobre, ces derniers se présentent donc devant Henderson Field, font pleuvoir un véritable déluge d'obus de gros calibre sur le terrain, y détruisent une quarantaine d'avions au sol,... puis reprennent tranquillement le chemin de leur base avant l'arrivée de l'aube.
Pour les soldats américains stationnés sur l'île et terrés dans leurs abris, la stupeur est totale : au lendemain de la victoire du Cap Espérance, comment des bâtiments de cette taille ont-ils pu s'approcher ainsi sans que personne ne les repère, semer la désolation, puis repartir sans être aucunement inquiétés ? Que fait la Navy ? Et que fait l'amiral Ghormley, à Nouméa, pour les sortir de ce cauchemar qui n'en finit pas ?
Pour Nimitz, c'est tout simplement la goutte de trop...

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