![]() |
| La carcasse calcinée du croiseur Aoba. Notez la disparition de la 3ème tourelle avant |
... Cap Espérance, Guadalcanal, 11 octobre 1942
Mais alors que Nimitz, à Pearl Harbor, rumine ses options, le convoi du contre-amiral Norman Scott, chargé des quelque 3 000 hommes du 164ème Régiment d'Infanterie s'approche lentement de Guadalcanal.
Faute de porte-avions, le dit convoi, rappelons-nous, n'est escorté que par quatre croiseurs et une demi-douzaine de destroyers qui, sur leur route, ont de fortes chances de rencontrer l'une ou l'autre flottille japonaise arrivant en sens inverse.
Et de fait, dans la nuit du 11 au 12 octobre, près du Cap Espérance, les Américains croisent celle du contre-amiral Aritomo Gotō - trois croiseurs lourds et deux destroyers - tout à la fois chargée de bombarder Henderson Field et de protéger à distance une autre flottille, celle du contre-amiral Takatsugu Jōjima - deux transporteurs d'hydravions et six destroyers - qui doit elle aussi livrer des renforts à Guadalcanal.
Combat de nuit, donc, soit le genre de combats où les Américains n'ont - et c'est un euphémisme - jamais brillé jusqu'ici.
Une fois de plus, la mêlée est extraordinairement confuse : à la lueur des projecteurs et des obus éclairants, chacun tire et lance des torpilles sur ce qu'il aperçoit - ou croit apercevoir - mais pour une fois, la réussite est du côté américain qui, au prix d'un destroyer coulé, et de deux croiseurs endommagés, envoient par le fond le croiseur Furutaka et le destroyer Fubuki, endommagent gravement le croiseur Aoba (qui, réduit à l'état d'épave calcinée, ne reprendra du service qu'en février 1943) et tuent le malheureux amiral Goto.
Victoire américaine donc, mais néanmoins très relative puisque, de son côté, Jōjima a réussi à débarquer les soldats qu'il transportait, ainsi que la quasi-totalité de leur matériel, lesquels se retrouveront bientôt opposés aux soldats, et au matériel, que Scott, de son côté décharge sans opposition le 13 octobre...
Mais alors que Nimitz, à Pearl Harbor, rumine ses options, le convoi du contre-amiral Norman Scott, chargé des quelque 3 000 hommes du 164ème Régiment d'Infanterie s'approche lentement de Guadalcanal.
Faute de porte-avions, le dit convoi, rappelons-nous, n'est escorté que par quatre croiseurs et une demi-douzaine de destroyers qui, sur leur route, ont de fortes chances de rencontrer l'une ou l'autre flottille japonaise arrivant en sens inverse.
Et de fait, dans la nuit du 11 au 12 octobre, près du Cap Espérance, les Américains croisent celle du contre-amiral Aritomo Gotō - trois croiseurs lourds et deux destroyers - tout à la fois chargée de bombarder Henderson Field et de protéger à distance une autre flottille, celle du contre-amiral Takatsugu Jōjima - deux transporteurs d'hydravions et six destroyers - qui doit elle aussi livrer des renforts à Guadalcanal.
Combat de nuit, donc, soit le genre de combats où les Américains n'ont - et c'est un euphémisme - jamais brillé jusqu'ici.
Une fois de plus, la mêlée est extraordinairement confuse : à la lueur des projecteurs et des obus éclairants, chacun tire et lance des torpilles sur ce qu'il aperçoit - ou croit apercevoir - mais pour une fois, la réussite est du côté américain qui, au prix d'un destroyer coulé, et de deux croiseurs endommagés, envoient par le fond le croiseur Furutaka et le destroyer Fubuki, endommagent gravement le croiseur Aoba (qui, réduit à l'état d'épave calcinée, ne reprendra du service qu'en février 1943) et tuent le malheureux amiral Goto.
Victoire américaine donc, mais néanmoins très relative puisque, de son côté, Jōjima a réussi à débarquer les soldats qu'il transportait, ainsi que la quasi-totalité de leur matériel, lesquels se retrouveront bientôt opposés aux soldats, et au matériel, que Scott, de son côté décharge sans opposition le 13 octobre...

1 commentaire:
Bonjour!
Excellent blog.
Dans les combats navals, l'entraînement préalable compte beaucoup, voir les flottes françaises coincées dans leurs ports au cours des guerres napoléoniennes, ou le triste sort de la flotte russe à Tsoushima malgré les tentatives de Rojvensky de mener des exercices de tir pendant son interminable "chemin de croix" autour de l'Afrique, sans trop entamer son stock de munitions.
A contrario, au Jutland, les cuirassés de Jellicoe sortaient d'une très sérieuse session d'entretien au tir quand ils ont volé au secours du trop téméraire David Beatty...et çà s'est vu.
Au Cap Espérance, le contre amiral Norman Scott , pas fou, savait très bien que les japonais étaient entraînés au combat de nuit...et il s'y entraîna aussi, avec des exercices de tir nocturne dans la nuit du 8 octobre, peu avant de prendre pour de bon le chemin de Guadalcanal...apparemment l'idée était bonne...
Publier un commentaire