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Nimitz, assis, et Ghormley, à sa gauche. Nouméa, 28 septembre 1942 |
… Nouméa, Nouvelle-Calédonie, 28 septembre 1942
A l’instar de ce qui se passe régulièrement dans le monde du football, les hauts responsables de la Navy, mais aussi de l’Armée et de l’Aviation, sont de plus en plus convaincus qu’un changement d’entraîneur s’impose au plus vite si l'on veut encore remporter la Bataille de Guadalcanal.
A Washington, le commandant-en-chef de la Navy, l'amiral Ernest King, qui n’a jamais pardonné à Ghormley sa conviction, exprimée dès le début du mois de juillet, selon laquelle la future invasion de Guadalcanal était condamnée à échouer (!), n’est pas loin de penser la même chose, mais ceci dit, Ghormley est-il réellement responsable de ce qui se passe ?, doit-on vraiment croire les reporters lorsqu’ils affirment que l’intéressé est "complètement défaitiste et quasiment désespéré" ?
Enfin, plus important encore, et toujours pour demeurer dans l’analogie footballistique, peut-on réellement espérer que son remplacement éventuel par un autre entraîneur améliorera le rendement global de l’équipe américaine, et lui permettra de remporter le titre à la fin du championnat ?
C’est pour le savoir que, le 28 septembre, Nimitz lui-même embarque dans un hydravion à destination de Nouméa, où il ne tarde pas à constater que, de fait, Ghormley ne contrôle pas grand-chose... et même pas les dizaines de cargos remplis de matériel de guerre qui attendent d’être déchargés dans le port !
Le lendemain, un autre vol l’amène à Guadalcanal, où Ghormley - faut-il le rappeler - n’a toujours pas mis les pieds (!), mais où Vandergrift et ses hommes, bien que résolus à continuer la lutte, ne se gênent pas de lui faire savoir tout le mal qu’ils pensent "de ces commandants qui ont bien trop peur de risquer leurs bâtiments"… contrairement à leurs homologues japonais qui, eux, ne se privent pas de venir régulièrement pilonner leurs positions.
Rentré à Pearl Harbor le 5 octobre, Nimitz est bien résolu à agir
Mais comment ?
A l’instar de ce qui se passe régulièrement dans le monde du football, les hauts responsables de la Navy, mais aussi de l’Armée et de l’Aviation, sont de plus en plus convaincus qu’un changement d’entraîneur s’impose au plus vite si l'on veut encore remporter la Bataille de Guadalcanal.
A Washington, le commandant-en-chef de la Navy, l'amiral Ernest King, qui n’a jamais pardonné à Ghormley sa conviction, exprimée dès le début du mois de juillet, selon laquelle la future invasion de Guadalcanal était condamnée à échouer (!), n’est pas loin de penser la même chose, mais ceci dit, Ghormley est-il réellement responsable de ce qui se passe ?, doit-on vraiment croire les reporters lorsqu’ils affirment que l’intéressé est "complètement défaitiste et quasiment désespéré" ?
Enfin, plus important encore, et toujours pour demeurer dans l’analogie footballistique, peut-on réellement espérer que son remplacement éventuel par un autre entraîneur améliorera le rendement global de l’équipe américaine, et lui permettra de remporter le titre à la fin du championnat ?
C’est pour le savoir que, le 28 septembre, Nimitz lui-même embarque dans un hydravion à destination de Nouméa, où il ne tarde pas à constater que, de fait, Ghormley ne contrôle pas grand-chose... et même pas les dizaines de cargos remplis de matériel de guerre qui attendent d’être déchargés dans le port !
Le lendemain, un autre vol l’amène à Guadalcanal, où Ghormley - faut-il le rappeler - n’a toujours pas mis les pieds (!), mais où Vandergrift et ses hommes, bien que résolus à continuer la lutte, ne se gênent pas de lui faire savoir tout le mal qu’ils pensent "de ces commandants qui ont bien trop peur de risquer leurs bâtiments"… contrairement à leurs homologues japonais qui, eux, ne se privent pas de venir régulièrement pilonner leurs positions.
Rentré à Pearl Harbor le 5 octobre, Nimitz est bien résolu à agir
Mais comment ?
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