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| Le Tokyo-Express : de l'île de Bougainville à celle de Guadalcanal et retour |
... reste que même si les destroyers n'emportent à chaque fois qu'un petit nombre d'hommes, la multiplication de leurs traversées n'en va pas moins se traduire tôt ou tard par l'acheminement d'une force importante, donc capable de menacer sérieusement les Marines !
Et le problème, c'est que les Américains sont incapables d'empêcher leur arrivée !
De jour, les appareils de la Cactus Air Force sont certes en mesure de dissuader tout navire japonais, fut-il aussi rapide qu'un destroyer, de s'approcher des côtes de Guadalcanal, mais il suffit à ce dernier de se positionner à la limite de leur rayon d'action, d'attendre la tombée de la nuit, puis de foncer vers l'île à toute vitesse, d'y déposer soldats, équipements et ravitaillement, et de repartir vers le large tout aussi vite, pour se retrouver à nouveau en sécurité au lever du soleil,... et donc en mesure de rééditer l'opération les jours suivants !
Du 29 août au 04 septembre, ce sont ainsi pas moins de 5 000 hommes (!) qui vont réussir à prendre pied sur l'île pour y attendre les ordres de leur nouveau chef, le général Kiyotake Kawaguchi, qui y débarque lui-même le 31 août et à ce point convaincu de sa future victoire qu'il a pris grand soin d'emporter son plus bel uniforme blanc,... histoire d'accueillir dignement la reddition des Marines !
Les Marines, justement, se désespèrent de voir arriver des renforts, lesquels ne peuvent guère leur parvenir que par Air, avec là aussi toutes les limitations que cela implique, vu la supériorité navale japonaise.
Et cette supériorité-là n'est hélas pas sur le point de changer...
Et le problème, c'est que les Américains sont incapables d'empêcher leur arrivée !
De jour, les appareils de la Cactus Air Force sont certes en mesure de dissuader tout navire japonais, fut-il aussi rapide qu'un destroyer, de s'approcher des côtes de Guadalcanal, mais il suffit à ce dernier de se positionner à la limite de leur rayon d'action, d'attendre la tombée de la nuit, puis de foncer vers l'île à toute vitesse, d'y déposer soldats, équipements et ravitaillement, et de repartir vers le large tout aussi vite, pour se retrouver à nouveau en sécurité au lever du soleil,... et donc en mesure de rééditer l'opération les jours suivants !
Du 29 août au 04 septembre, ce sont ainsi pas moins de 5 000 hommes (!) qui vont réussir à prendre pied sur l'île pour y attendre les ordres de leur nouveau chef, le général Kiyotake Kawaguchi, qui y débarque lui-même le 31 août et à ce point convaincu de sa future victoire qu'il a pris grand soin d'emporter son plus bel uniforme blanc,... histoire d'accueillir dignement la reddition des Marines !
Les Marines, justement, se désespèrent de voir arriver des renforts, lesquels ne peuvent guère leur parvenir que par Air, avec là aussi toutes les limitations que cela implique, vu la supériorité navale japonaise.
Et cette supériorité-là n'est hélas pas sur le point de changer...
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