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| Le Yamato, à Truk, en 1943. Une puissance de feu aussi colossale qu'inutile... |
... Truk, 28 août 1942
A Truk, l'heure n'est pourtant pas à l'abattement, mais au contraire à la célébration, suite à l'arrivée de nul autre que le "super-cuirassé"Yamato qui, pour les huit prochains mois, va devenir la principale attraction du lagon, mais aussi le quartier-général de Yamamoto et de la Flotte combinée.
Avec son jumeau Musashi, qui le rejoindra d'ailleurs bientôt dans ce même lagon, le Yamato est sans conteste le plus gros et le plus puissant navire de guerre du monde, ainsi que l'orgueil et la fierté de tout le Japon... et c'est bien là le problème !
Car le symbole que représente ce navire fait en sorte que personne n'a véritablement envie de le risquer au combat, a fortiori devant Guadalcanal et à proximité de l'aérodrome de Henderson Field !
Insidieusement, la trajectoire du Yamato est tout simplement en train de s'aligner sur celle de cet autre "super-cuirassé" qu'est le Tirpitz allemand, que ses propriétaires rechignent tout autant à faire sortir de sa tanière par peur de le perdre (1).
De fait, dans les semaines et les mois à venir, et alors que la Bataille de Guadalcanal continuera de faire rage sur Terre comme sur Mer, le Yamato va pour sa part se contenter de regarder des navires bien plus anciens et moins puissants que lui, et en particulier les quatre Kongo, entrer et sortir du lagon de Truk.
A l'équipage désœuvré, les officiers parleront alors du manque de mazout ou de munitions, ou encore de l'étroitesse des passes et de la faible profondeur des eaux - au demeurant fort mal connues - des Salomon, qui justifieraient donc l'emploi intensif des vieux Kongo, il est vrai 40 mètres plus courts et au moins 30 000 tonnes plus légers, mais dont l'éventuelle perte au combat, surtout, ne constituerait pas une tragédie nationale...
A Truk, l'heure n'est pourtant pas à l'abattement, mais au contraire à la célébration, suite à l'arrivée de nul autre que le "super-cuirassé"Yamato qui, pour les huit prochains mois, va devenir la principale attraction du lagon, mais aussi le quartier-général de Yamamoto et de la Flotte combinée.
Avec son jumeau Musashi, qui le rejoindra d'ailleurs bientôt dans ce même lagon, le Yamato est sans conteste le plus gros et le plus puissant navire de guerre du monde, ainsi que l'orgueil et la fierté de tout le Japon... et c'est bien là le problème !
Car le symbole que représente ce navire fait en sorte que personne n'a véritablement envie de le risquer au combat, a fortiori devant Guadalcanal et à proximité de l'aérodrome de Henderson Field !
Insidieusement, la trajectoire du Yamato est tout simplement en train de s'aligner sur celle de cet autre "super-cuirassé" qu'est le Tirpitz allemand, que ses propriétaires rechignent tout autant à faire sortir de sa tanière par peur de le perdre (1).
De fait, dans les semaines et les mois à venir, et alors que la Bataille de Guadalcanal continuera de faire rage sur Terre comme sur Mer, le Yamato va pour sa part se contenter de regarder des navires bien plus anciens et moins puissants que lui, et en particulier les quatre Kongo, entrer et sortir du lagon de Truk.
A l'équipage désœuvré, les officiers parleront alors du manque de mazout ou de munitions, ou encore de l'étroitesse des passes et de la faible profondeur des eaux - au demeurant fort mal connues - des Salomon, qui justifieraient donc l'emploi intensif des vieux Kongo, il est vrai 40 mètres plus courts et au moins 30 000 tonnes plus légers, mais dont l'éventuelle perte au combat, surtout, ne constituerait pas une tragédie nationale...
(1) Saviez-vous que... Coulez le Tirpitz !
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