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Mécaniciens cannibalisant un Dauntless dans l'espoir d'en faire voler un autre... |
... sur le papier, la Cactus Air Force de cet été 1942 n'est pourtant pas particulièrement impressionnante, puisque limitée pour la chasse, à quelques dizaines de chasseurs Wildcat, puis Airacobra, notoirement inférieurs aux Zéro japonais, et, pour le bombardement, à des Dauntless ou Avenger relativement performants mais au rayon d'action limité.
A l'instar des Marines, le principal ennemi des aviateurs américains de la Cactus Air Force n'est pourtant pas l'adversaire japonais, mais bien les conditions de vie et d'opérations à Guadalcanal, avec ses pluies diluviennes qui transforment la piste et ses abords en bourbiers insondables et sources d'innombrables capotages, ses non moins innombrables moustiques sources de diverses maladies tropicales, et le constant manque de ravitaillement et, surtout, de pièces détachées, qui réduit la disponibilité des appareils à presque rien et contraint souvent les mécaniciens à cannibaliser deux ou trois avions pour réussir malgré tout à en faire voler un autre.
Pour autant, et malgré ces considérables difficultés, les aviateurs américains disposent d'un atout formidable, puisqu'ayant la chance de toujours évoluer à proximité immédiate de leur aérodrome alors que les pilotes japonais sont quant à eux le plus souvent contraints d'opérer depuis Rabaul, et donc d'effectuer de constants aller-retours de près de 2 000 km (!),... avec la fatigue et tous les risques de pannes et d'accidents que cela implique !
Sur le papier également, le Japon dispose pourtant d'un grand nombre de porte-avions dont les appareils pourraient se joindre à ceux de Rabaul, mais ces porte-avions, contrairement à celui, "incoulable" de Henderson Field, sont aussi vulnérables que déjà irremplaçables, et le commandement nippon, à l'instar d'ailleurs de celui de la Navy, n'a aucune envie de les exposer trop près des côtes et préfère donc les maintenir loin au large ou, mieux encore, dans la sécurité du Lagon de Truk...
A l'instar des Marines, le principal ennemi des aviateurs américains de la Cactus Air Force n'est pourtant pas l'adversaire japonais, mais bien les conditions de vie et d'opérations à Guadalcanal, avec ses pluies diluviennes qui transforment la piste et ses abords en bourbiers insondables et sources d'innombrables capotages, ses non moins innombrables moustiques sources de diverses maladies tropicales, et le constant manque de ravitaillement et, surtout, de pièces détachées, qui réduit la disponibilité des appareils à presque rien et contraint souvent les mécaniciens à cannibaliser deux ou trois avions pour réussir malgré tout à en faire voler un autre.
Pour autant, et malgré ces considérables difficultés, les aviateurs américains disposent d'un atout formidable, puisqu'ayant la chance de toujours évoluer à proximité immédiate de leur aérodrome alors que les pilotes japonais sont quant à eux le plus souvent contraints d'opérer depuis Rabaul, et donc d'effectuer de constants aller-retours de près de 2 000 km (!),... avec la fatigue et tous les risques de pannes et d'accidents que cela implique !
Sur le papier également, le Japon dispose pourtant d'un grand nombre de porte-avions dont les appareils pourraient se joindre à ceux de Rabaul, mais ces porte-avions, contrairement à celui, "incoulable" de Henderson Field, sont aussi vulnérables que déjà irremplaçables, et le commandement nippon, à l'instar d'ailleurs de celui de la Navy, n'a aucune envie de les exposer trop près des côtes et préfère donc les maintenir loin au large ou, mieux encore, dans la sécurité du Lagon de Truk...
1 commentaire:
Bonjour!
Cette problématique (une force aérienne près de ses bases mais numériquement inférieure VS une autre plus éloignée et plus nombreuse) s'est déjà vue ailleurs notamment à Malte (qui n'avait que trois Gladiator démodés avant d'être renforcée par des Hurricane et des Glenn Martin convoyés à distance prudente par porte-avions....et l'avantage de travailler en défense , bien en dedans du rayon d'action s'est avéré déterminant, pareil pour la bataille d'Angleterre , les Messerschmitt 109 rompaient le combat au bout d'un petit quart d'heure, faute d'autonomie...
Les Zero avaient une autonomie de vol exceptionnelle (comme des Dewoitine français) mais leur base de Rabaul était au diable vauvert
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