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| Cadavres de soldats japonais abandonnés sur le sable, à Alligtor Creek |
... fêtée comme il se doit côté américain, l'issue de la Bataille de la Rivière Tenaru est en revanche accueillie avec consternation chez les Japonais.
Même s'il a lavé le déshonneur par son propre sang, Ichiki a, à l'évidence, péché à la fois par imprudence et par vanité : plutôt que d'attendre les renforts prévus, et déjà en route, il a en effet préféré charger immédiatement, tel un taureau furieux, et avec moins d'un millier d'hommes, contre un adversaire non seulement bien plus nombreux, mais également solidement retranché et abondamment pourvu d'armes automatiques.
Toujours considérée comme indispensable autant par la Marine que par l'Armée de Terre, la reconquête de Guadalcanal va, à l'évidence, prendre beaucoup de temps, et mobiliser de gros moyens.
Mais la question - toujours la même - est de savoir comment les acheminer sur place ou, plus exactement,... comment les acheminer sans qu'ils se fassent repérer et expédier par le fond !
Depuis le désastre de Savo, les Américains sont certes eux aussi confrontés au même problème, et rechignent tout autant, sinon davantage, à envoyer des navires de guerre ou de transport à proximité de Guadalcanal, mais au moins disposent-ils, avec l'aérodrome de Henderson Field, de la possibilité d'acheminer sur l'île un minimum de renforts et de ravitaillement, d'en évacuer les blessés,... et aussi d'offrir à leurs soldats un soutien aérien qui, malgré ses limites, n'en est pas moins infiniment supérieur à celui - inexistant - dont bénéficient les combattants japonais.
Cette petite force aérienne porte un nom qui, à lui seul, incarne tout le problème japonais...
... la Cactus Air Force
Même s'il a lavé le déshonneur par son propre sang, Ichiki a, à l'évidence, péché à la fois par imprudence et par vanité : plutôt que d'attendre les renforts prévus, et déjà en route, il a en effet préféré charger immédiatement, tel un taureau furieux, et avec moins d'un millier d'hommes, contre un adversaire non seulement bien plus nombreux, mais également solidement retranché et abondamment pourvu d'armes automatiques.
Toujours considérée comme indispensable autant par la Marine que par l'Armée de Terre, la reconquête de Guadalcanal va, à l'évidence, prendre beaucoup de temps, et mobiliser de gros moyens.
Mais la question - toujours la même - est de savoir comment les acheminer sur place ou, plus exactement,... comment les acheminer sans qu'ils se fassent repérer et expédier par le fond !
Depuis le désastre de Savo, les Américains sont certes eux aussi confrontés au même problème, et rechignent tout autant, sinon davantage, à envoyer des navires de guerre ou de transport à proximité de Guadalcanal, mais au moins disposent-ils, avec l'aérodrome de Henderson Field, de la possibilité d'acheminer sur l'île un minimum de renforts et de ravitaillement, d'en évacuer les blessés,... et aussi d'offrir à leurs soldats un soutien aérien qui, malgré ses limites, n'en est pas moins infiniment supérieur à celui - inexistant - dont bénéficient les combattants japonais.
Cette petite force aérienne porte un nom qui, à lui seul, incarne tout le problème japonais...
... la Cactus Air Force
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