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| Alligator Creek, ou la tragique limite de l'esprit combatif |
... Alligator Creek, Guadalcanal, 21 août 1942, 16h30
"L'histoire officielle japonaise indique qu'Ichiki a brûlé les couleurs de son régiment et s'est suicidé vers 16h30.
Le résultat final marqua la première victoire du soldat américain contre le soldat japonais supposément invincible. Ce fut aussi la dramatique démonstration que, dans une bataille contre un ennemi disposant d'armes modernes, l'esprit combatif ne suffisait pas" (1)
Car les Japonais ont eu beau multiplier les charges au sabre et à la baïonnette, chacune de leurs tentatives n'a fait qu'illustrer le célèbre Théorème de Patton selon lequel "aucun connard n'a jamais gagné une guerre en mourant héroïquement pour son pays, mais bien en faisant en sorte que ce soit le connard d'en face qui meure pour le sien"
Et le bilan est aussi tragique que sans appel : "Pour la perte de 44 morts et 71 blessés, les Marines dénombrèrent 777 morts japonais. Les Japonais se battirent jusqu'à la mort - seuls trois furent capturés sans être blessés" (2)
Mais le pire, c'est que, même blessés, les Japonais se sont très souvent transformés en autant de pièges mortels pour les Marines ou les infirmiers américains qui tentaient de leur porter assistance,... et qui ont à peine eu le temps de voir ces derniers dégoupiller une ultime grenade avant de se faire sauter en leur compagnie !
Dans les jours et les semaines qui vont suivre, à Guadalcanal puis sur toutes les autres îles du Pacifique où ils débarqueront, les soldats américains préfèreront gratifier les corps japonais, morts ou seulement blessés, de quelques rafales supplémentaires et, parce qu'on n'a qu'une vie et qu'on n'est jamais trop prudent, ne rechigneront pas à ouvrir le feu sur les rares Japonais réellement disposés à se rendre...
(1) et (2) Stille, op cit
"L'histoire officielle japonaise indique qu'Ichiki a brûlé les couleurs de son régiment et s'est suicidé vers 16h30.
Le résultat final marqua la première victoire du soldat américain contre le soldat japonais supposément invincible. Ce fut aussi la dramatique démonstration que, dans une bataille contre un ennemi disposant d'armes modernes, l'esprit combatif ne suffisait pas" (1)
Car les Japonais ont eu beau multiplier les charges au sabre et à la baïonnette, chacune de leurs tentatives n'a fait qu'illustrer le célèbre Théorème de Patton selon lequel "aucun connard n'a jamais gagné une guerre en mourant héroïquement pour son pays, mais bien en faisant en sorte que ce soit le connard d'en face qui meure pour le sien"
Et le bilan est aussi tragique que sans appel : "Pour la perte de 44 morts et 71 blessés, les Marines dénombrèrent 777 morts japonais. Les Japonais se battirent jusqu'à la mort - seuls trois furent capturés sans être blessés" (2)
Mais le pire, c'est que, même blessés, les Japonais se sont très souvent transformés en autant de pièges mortels pour les Marines ou les infirmiers américains qui tentaient de leur porter assistance,... et qui ont à peine eu le temps de voir ces derniers dégoupiller une ultime grenade avant de se faire sauter en leur compagnie !
Dans les jours et les semaines qui vont suivre, à Guadalcanal puis sur toutes les autres îles du Pacifique où ils débarqueront, les soldats américains préfèreront gratifier les corps japonais, morts ou seulement blessés, de quelques rafales supplémentaires et, parce qu'on n'a qu'une vie et qu'on n'est jamais trop prudent, ne rechigneront pas à ouvrir le feu sur les rares Japonais réellement disposés à se rendre...
(1) et (2) Stille, op cit
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